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Zouan hounien/ pourquoi l’on est arrivé à l’affrontement… Le petit Kokeh G.E n’était pas dans l’expression

Zouan hounien/ pourquoi l’on est arrivé à l’affrontement… Le petit Kokeh G.E n’était pas dans l’expression

26 novembre 2018 0 Par Jean Claude Deli
Ce que revendique la Jeunesse de Dinneu, son village...
Une semaine après le déclenchement de la crise inter communautaire, déclenchée mercredi dernier, suite à la mort de l’élève Kokeh Gouanou Eliphel, en classe de 6eme 10 au lycée moderne koui Mamadou de Zouan hounien, l’heure est au bilan.
Sur place, nous apprenons que le petit aurait été tué pour rien, parce que ne faisant pas partie de ces élèves qui se sont accrochés au véhicule. ” feu notre fils k.G.E n’était pas parmi ces élèves qui se sont accrochés au véhicule ce jour là. Il passait tranquillement son chemin quand les 2 apprentis qui poursuivaient les élèves se sont jeté sur lui pour le battre sauvagement avant de l’abandonner entre la vie et la mort. Il leur a bien dit qu’il n’était pas dedans, mais hélas. Notre fils est mort le samedi 17 novembre 2018…”confie Ouguin Pierre, l’oncle de la victime et porte parole de la famille.
Ares les constats d’usage, le commandant de brigade ordonné l’enterrement du petit, alors qu’aucun papier médical n’a été délivré. Ce que les parents de la victime refusent. Entre temps, le syndicat des transporteurs avait affecté un véhicule pour le transfert du corps de l’enfant à Donneu, son village à 22 km de Zouan hounien, et remis la somme de 70.000fr pour les funérailles. C’est ainsi que la jeunesse du village s’oppose énergiquement à l’enterrement, le Dimanche 18 novembre, en tout cas tant que des documents médicaux légaux ne sont pas délivrés. Mieux, elle se cotise pour transférer le corps du petit K.G.E à la morgue de Danané en attendant de voir clair dans les choses. ” tant que nous n’avons pas ces documents, l’enfant ne sera pas enterré” menace la jeunesse de Dinneu. Ce n’est que le jeudi 22 novembre 2018 que, sur insistance du ministre Mabri, qui y était en visite, que ces documents ont été produits. Après l’appel à l’apaisement, le messagé du gouvernement a remis la somme de 6,5 millions pour les préparatifs des funérailles des morts et les soins des blessés.
L’imam Doumbia Adama, grande mosquée de Zouan hounien, qui a vu son domicile incendié a prié pour que Dieu pose sa puissante main sur le cœur des populations. L’hôpital général de Zouan Hounien est devenu un centre de refuge pour de nombreux sans abri de la ville. Même si depuis Samedi 24 novembre 2018, jour du marché hebdomadaire de la ville, l’on observe une accalmie, les populations ne sont pas assez visibles dans e ville. La méfiance est toujours de mise dans ville encore dans la terreur. Sur place, le maire central Zrakpa  Roger et les différents responsables communautaires multiplient les rencontres avec les populations pour prôner l’apaisement.
Doumbia Balla Moise