Yopougon Koweit, bataille pour le contrôle d’un fumoir : Un Ibo qu’on croyait mort est revenu récupérer son fumoir, bilan des morts et des blessés

Un véritable règlement  de compte en deux factions rivales de microbes.

L’homme qu’on croyait mort est rentré de son Nigeria natal après plusieurs mois  de traitements, il est allé louer des microbes à Abobo pour venir ensuite récupérer son fumoir. Voilà l’origine des scènes de violences, des vandalismes, de vols et de tueries d’hier. Après le passage des microbes, plusieurs plaintes déposées au 19 e arrondissement de toits rouges.

« Ils sont arrivés hier (le jeudi 19 juillet 2018) à bord de trois (3) minicars et deux (2) taxis compteurs brandissant des machettes. On n’est pas venu pour vous faire du mal » ont-ils rassuré. Mais à notre grande surprise, nous avons vu plus loin plus de 200 personnes ç pieds massacrant tout sur leur passage »  nous –a-raconté l’une des victimes. «Les microbes qui étaient maitres de la rue de Koweït ont fait sauté mon cadenas et m’ont menacé de leur remettre ce que j’avais, je n’ai même pas hésité et je leur ai remis ce que j’avais (40.000 frs) , un autre agroupe est venu après avec des couteaux à vitesse et j’ai dit que j’avais remis ce que j’avais à un groupe précédent » a-t-il supplié. Son voisin n’a pas eu de chance, un peu plus devant sur la même rue proche de la gare de Bingerville. Lui il s’est battu avec eux et il a été machette dans le dos, il a attaché un pagne pour ne pas trop saigner. Malgré sa douleur, il est allé porter plainte au 19 e arrondissement de Yopougon Toits Rouges.

Les victimes s’interrogent…

mini car emprunté par les microbes

Comment des microbes ont pu traverser tout Abidjan, pour se retrouver au Koweït. Ils sont parti du carrefour ‘’Zone’’ à Port Bouet 2 en passant par le lavage tout ceci sans être inquiétés avec des armes blanches à bord et venir agresser des honnêtes citoyens impunément. A quoi servent toutes ces cameras de surveillances aux grands carrefours ? Ce qui est grave, selon  des témoins c’est qu’ils sont même passés devant le 19 e. C’est vraiment grave. Ce matin nous avons assisté à des ballets incessants de Mi-24 dans le ciel de Yopougon après le forfait de ses voyous. Aussi, nous avons pu apercevoir des jeunes gens raflés à bord d’un cargo de la police suivi d’un pick-up du CCDO (Centre de Commandement des Opérations). La pchyscose règne encore dans les rues du Koweït et l’heure est au pansement des plaies… Affaire à suivre.

Koudou Jean