Présidentielle 2020 : Pdci-Fpi ne lâchent pas affaire, Ouattara doit tomber !

Les réunions se multiplient entre ces deux grosses pointures de la politique Ivoirienne. En toile de fond comment faire partir Ouattara en 2020.

Les écaillent sont tombées de tous les yeux, ceux qui rêvaient d’un second miracle Ivoirien sont descendus sur terre. Les paroles mielleuses de Ouattara ne font plus sensations. Les propos du genre lorsque’’ je serai Président chaque région de la Côte d’Ivoire aura une université, je distribuerai des meilleurs par régions, les jeunes auront du travail’’ sont devenus des sons lointains. Les Ivoiriens dans leur ensemble ont compris qu’entre  la chimère et la réalité, le  fossé est très grand.  Ouattara le libéral n’a pas répondu à l’attente des peuples, il n’a pas comme, on le dit mis le pied dans le plat. Il est resté loin des pauvres. Il n’a pas eu de sentiments pour eux, même si régner c’est détruire, des maisons et les petits commerces des Ivoiriens qui opèrent dans le secteur informel continuent d’être détruits par les bulldozers du pouvoir.

Côté éducation nationale, la dernière grève des acteurs du secteur éducation- formation, a laissé un gout amer à ses derniers. Les ponctions faites sur les salaires des enseignants n’ont pas été reversées, la prochaine rentrée est menacée encore par le cosef-ci.

Sur le plan économique, les paysans n’ont pas bonnes mines, les produits de rentes sont payés à prix dérisoires. Le café, cacao, l’anacarde pour ne parler que de  ceux là. La fameuse croissance économique à deux chiffres tant prônée par Ouattara lui-même n’est pas ressentie dans l’assiette des Ivoiriens.

Sur le plan social, la réconciliation piétine, les différents conflits intercommunautaires et fonciers sur toutes l’étendue du territoire nationale illustrent bien cela. De Bouna, en passant par Zouan Houein , Mahapleu , Marabadiassa pour se terminer à Béoumi laissent perplexes les observateurs de la scène politique Ivoirienne. C’est pourquoi Laurent Gbagbo depuis Bruxelles a mandaté le Fpi de se rapprocher du Pdci pour qu’ils aillent ensemble vers les Ivoiriens pour les réconcilier avant les élections présidentielles de 2020. Une élections qui passent selon l’opposition une recomposition de la Cei (Commission électorale Indépendante) , le retour des exilés politiques etc…Mais Ouattara n’en a cure. Il a déjà fixé la date des élections pour le 28 octobre 2019 et taillé la Cei à sa mesure avec une opposition choisie.

On verra bien comment le tandem Fpi-Pdci déboulonnera Ouattara en 2020 ,affaire à suivre…

K.J