Menaces de la cellule 39 : Bouaké sous haute surveillance
9 juillet 2018La cellule 39, une cellule d’ex-combattants démobilisés réclament encore 18 millions chacun à l’Etat de Côte d’Ivoire.
La semaine dernière leur chef qui se trouve dans les geôles de la Maca (Maison d’arrêt et de Correction d’Abidjan) M. Diakité Abou avait menacé à travers la colonne d’un confrère que ses éléments occuperont les préfectures de tout le pays dès ce lundi 9 juillet 2018. Il n’en fallait pas plus pour que l’armée se mette en alerté maximale. Des renforts sont partis d’Abidjan pour disent-ils sécuriser la ville. Il faut dire que la ville de Bouaké l’ex capitale de la rébellion est surveillée comme de l’huile sur du feu. Même la ville de Yamoussoukro n’a pas été épargnée. Des témoins oculaires signalent des mouvements des V.A.B (Véhicule Avant Blindé) Français dans la zone. Ces mouvements d’humeurs, il faut le dire, mettent à mal l’économie de la Côte d’Ivoire une fois enclenchés. Le gouvernement qui en a marre a décidé de frapper fort à ce nième soulèvement. Ce que qu’il considère comme du chantage.
Le gouvernement Ouattara est essoufflé par les payements en n’en point finir des ardoises d’après guerre. Dans l’invasion d’Abidjan pour déloger Gbagbo, des milliers de jeunes gens se sont engagés près de l’armée pro-Ouattara et leur a promis des monts et merveilles. Aujourd’hui ils se sentent berner et veulent prendre les choses en main. Ils réclament (les ex-combattants) la somme de 18 millions de Fcfa pour des primes de impayées de guerre. L’annonce des mouvements d’humeur pour ce lundi 9 juillet 2018 n’a pas encore pris effet. On pourrait remercier Dieu pour cela. En attendant, l’armée veille aux grains. La ville de Bouaké d’où partent les insurrections des démobilisés demeure bouclée. Espérons que ce mouvement sera étouffé dans l’œuf.
Koudou Jean