Mandats d’arrêts intempestifs contre Katinan, pourquoi tant d’acharnement ?
16 mai 2018
Il était le ministre du budget sous l’ancien régime. Cet homme avait une clairvoyance économique et vision patriotique pour la Côte d’Ivoire. Il a débloqué des situations incroyables pour le bonheur des Ivoiriens. Cela fait 7 ans que Le Front Populaire Ivoirien (Fpi) n’est plus aux affaires mais le pouvoir Ouattara en veut toujours à ce brillant économiste.
Cela fait le troisième mandat qui est émis contre lui. Le pouvoir d’Abidjan souhaiterait vivement l’avoir à ses côté mais hélas Dieu n’a pas encore dit son dernier mot. Comme le dit la bible : » Vous me combattrai mais vous ne me vaincrai pas. » C’est ce qui se passe pour l’ex-ministre de budget de Laurent Gbagbo. Constamment des personnes encagoulées sont lancées à ses trousses. Il est accusé par le pouvoir de déstabilisation « allant de la période de 2012 à 2017 ».
Que cache réellement ces accusations qui ne tiennent pas debout. Quel secret détient le ministre Katina que le régime d’Abidjan n’a pas ? Car l’on n’arrive pas à comprendre que les nuits d’un fils de ce pays soient aussi troublées pour des raisons dont le pouvoir seul en connait les causes. Qu’ait fait Katinan de mauvais pendant la crise électorale si ce n’est que sauver ses compatriotes en déverrouillant un système monétaire mis en place par la communauté internationale pour asphyxier économiquement les Ivoiriens.
Les banques pendant cette période de crise avaient été mises sous scellé par les huissiers avant d’être ouvertes. Et cela pour que les clients, les fonctionnaires en majorités puissent rentrés en possession de leur dû. Sans oublier que dans la même période, il y avait un embargo sur les médicaments. Quoi de plus normal que de sauver ses compatriotes. Mais malgré tous ces sacrifices à lui consenti, le pouvoir l’en veut terriblement. Depuis le Ghana où, il a trouvé exil des mandats d’arrêts sont régulièrement émis contre lui. On peut dire que Katinan est le trophée qui manquerait au palmarès de Ouattara avant la fin de son deuxième mandat.
Le ministre Lida Kouassi Moise, le garde de corps de l’ex-premières et biens d’autres n’ont pas eu cette chance. Car ils se sont fait prendre. Pour une meilleure réconciliation en Côte d’Ivoire, nous pensons que le pouvoir Ouattara devrait surseoir à cette chasse à l’homme déguisé qui ne dit pas son nom.
JC DELI