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Man: célébration de la saint sylvestre,  policiers et gardes pénitenciers  s’affrontent

Man: célébration de la saint sylvestre, policiers et gardes pénitenciers s’affrontent

2 janvier 2020 0 Par Jean Claude Deli
La célébration de la saint sylvestre était à deux doigts d’être dramatique dans la cité aux murs de pierres (Man).
Une chaude bagarre a éclaté entre entre gardes pénitenciers et policiers de zéro (0) heure à une (1)h passée. Des mineurs très saoulés et presque dénudés, s’adonnaient à toutes sortes de dépravations. Effet la capitale du grand Yacoubadougou Paris à fait une rentrée fracassante dans la nouvelle décennie 2020. Chacun voulait à sa manière entrer dans cette nouvelle année. Quand les 24 coups de mi-nuit ont sonné, les feux d’artifice ont retenti dans tous les coins de la ville. C’est ainsi certains enfants indisciplinés se sont a jetés  des pétards au rond point de la préfecture et à proximité de la maison d’arrêt et de correction de Man.
Et mieux ces enfants vont narguer la police qui rentre dans tous ses états. Une course poursuite sera engagée contre ces délinquants. C’est en ce moment qu’un garde pénitentiaire, en civil, revenant de sa virée avec sa copine derrière sa moto, et qui se rendait à sa base,tombe dans l’embuscade du groupement mobile d’intervention (GMI) très irrité. Pris, le garde pénitentiaire refuse de décliner son identité. Et mieux, il refuse de se faire embarquer dans le pick-up de la police du GMI. C’est ainsi qu’une bagarre va éclater entre les deux corps. Les 6 policiers n’ayant pas réussi y faire embarquer le garde pénitencier, font appel au  renfort dont la gendarmerie.
Entre temps , la copine du garde pénitencier  court informer les collègues de son copain. Ceux-ci arrivent rapidement, s’interposent, arrachent  leur collègue des mains des policiers, sous les applaudissements nourris des bandeaux. Les policiers vont alors tenter d’embarquer la moto du garde pénitencier. Là encore ils vont croiser le fer avec un autres  qui ne lâchera prise que sous les coups de matraque. La bagarre entre les deux corps aura durée plus d’une heure. L’autre revers de la fête, les comportements de mineurs qui s’adonnaient à toutes sortes de dépravations. Versés sur la voie centrale de la rue Princesse de Doyagouiné, ces enfants presque nus, bouteilles de bières en mains, dansaient et chantaient pour la joie d’avoir, disent ils,  vu 2020. Selon eux cette année particulière doit être fêtée singulièrement. Dieu merci il n’y a pas eu assez de dégâts matériels et physiques. Quelques bouteilles cassées sur la voie publique .
DMB