Liberté pour Gbagbo : Appelé à se prononcer sur la probable sortie de Gbagbo, le gouvernement Ivoirien fait la fine bouche
14 juin 2018Le confrère de France 24 a fait une enquête sur une sortie prochaine de l’ancien Président de la République Laurent Gbagbo.
A la suite de la Rdc (République Démocratique du Congo) où, doit atterrir l’avion de Jean Pierre Bemba, l’équipe de reportage de cette chaine de télévision internationale a bien voulu terminer son reportage par les propos du gouvernement Ivoirien. Mal lui en pris car le gouvernement n’était pas d’humeur ce jour du mardi 13 juin 2018.
Et voici ce qu’il a répondu : « Nous ne sommes pas appelé à commenter les décisions de justice … (sic) ». Nous savons que ce jour, là, le confrère est tombé des nues. Il venait d’apprendre à ses dépends que la sortie de probable de Gbagbo est l’un des sujets qui fâche le gouvernement Ivoirien actuel. Car la sortie de Bemba donne de véritable espoir aux pro-Gbagbo. Il y’a longtemps que cette détention arbitraire du Président Gbagbo dure et il est temps que la Cpi mette fin à cette parodie de justice. Comme le disant un pro-Gbagbo interrogé par l’équipe de France 24 à Yopougon, le fief de Gbagbo : « Sur 82 témoins, il n’y a pas de preuves pour inculper Gbagbo. Donc qu’on le libère ». A –t-il conclut. Pour le journaliste César Etou interrogé également par cette même équipe de reportage, n’est pas allé du dos de la cuillère pour enfoncer le clou en disant : « Il y’a longtemps que nous disons que le dossier de Gbagbo est vide ». Cette réaction du gouvernement peut se justifier selon des analystes politiques par le fait que la chaîne France 24 avait toujours soutenu le parti au pouvoir.
La dernière date est la proclamation des résultats de l’élection présidentielles de 2010 où cette chaîne Française a pris une par active. Aujourd’hui beaucoup d’eaux ont coulé sous les ponts et les écaillent ont également ont commencé à tomber des yeux. Le monde entier sait que Gbagbo a été emprisonné injustement. Car s’il est accusé d’acteur de crime de guerre, c’est qu’il y’a effectivement des co-auteurs. Et ces derniers ne sont jamais parus à la barre. Les avocats de Gbagbo ont demandé son acquittement, ce qui est entrain d’être examiné sereinement par la cour. Le procès s’ouvre le 10 Septembre 2018 et jusque là, beaucoup de choses pourront se passer. Cela pourrait expliquer la frilosité du gouvernement Ivoirien. Chez nous en Afrique on dit que si tu vois « les Blancs » mener une enquête de telle envergure, c’est que la sortie de « Môgô (Ndlr : l’homme) n’est plus loin.
Koudou jean