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Le camp Soro formel : « Ouattara pas éligible en 2020 » ,  pourquoi si tard…

Le camp Soro formel : « Ouattara pas éligible en 2020 » , pourquoi si tard…

8 juin 2018 0 Par Jean Claude Deli

Un réveil tardif des hommes de Soro à propos d’Alassane Ouattara. Ils ont fait équipe avec lui pour chasser Gbagbo du pouvoir en 2010. À la fin du film, une vraie division point à l’horizon. Dans une récente sortie dans la presse proche de Gbagbo, Nafissiatou Bamba vient en rajouter à la longue liste des pro-Soro disant ‘’non’’ à la candidature du chef de l’Etat en 2020.

Voici des gens à qui, l’ex-Président a tout donné. Des rebelles qui ont porté le glaive au sein de la mère patrie pour des intérêts mesquins. Ils ont divisé le pays en deux et ce sont installés dans le Nord de la Côte d’Ivoire.

Y ont prélevé l’impôt dans leur zone  par ce qu’ils ont appelé ‘’la centrale’’  située à Bouaké (Lex-capitale de la rébellion). Elle était dirigée par le ministre Dosso Moussa. Pour la paix en Côte d’Ivoire, le Président Laurent Gbagbo les a intégrés dans son gouvernement et ils ont reçu gîtes et couverts à Abidjan.

Soro après plusieurs accords a été imposé été nommé le ministre de la communication puis ensuite premier ministre. Malgré la crise électorale qui a fait plus de 3000 morts. Ils n’ont été  inquiété et envers leur bienfaiteur. La crise qui a éclaté, à la suite des élections de 2010.

l’ancienne ministre de communication sous Ouattara , refuse sa candidature en 2020

Pour Soro à qui la chute de Gbagbo profitait, a dit  à un confrère que’’ Gbagbo a perdu la tête’’. L’on se souvient qu’avant de se rendre à l’hôtel du Golf, il a fait un tour chez Gbagbo, alors que celui-ci était en difficultés, Soro l’a abandonné et à rejoint les autres personnalités de son groupe au Golf hôtel. A travers eux, la France a fait la guerre à la Côte d’Ivoire comme aimait à le dire Gbagbo. La guerre fut engagé et lorsque Soro et ses soldats sont arrivés à l’entrée de la capitale, il a été la première personne à dire à Attingué, là où se trouve le pont à péage que : «  Gbagbo c’est fini ! ». Cette exclamation a surpris plus d’un. Effectivement ils sont rentrés à Abidjan en Mars 2011 et Gbagbo a été arrêté en Avril et déporté dans leur fief au Golf. Par la suite Gbagbo s’est retrouvé à la Haye au Pays-Bas.

Et Soro avec son nouveau mentor se sont partagés les biens du pays. Soro fut élu président de l’Assemblée Nationale. Ses compagnons de lutte ont été nommés dans le gouvernement de Ouattara. Entre temps les partisans de Gbagbo, ont été contraints à l’exil, beaucoup sont morts à la suite d’exécution.

Certains ont perdu leurs biens. En dépit de la douleur Gbagbo en grand visionnaire a dit : «  le temps est le second nom de Dieu ». Car il savait que ceux-ci (Pdci, Soro) ne pouvaient pas faire long feu avec Ouattara. Aujourd’hui le temps donne raison à Gbagbo. Pourquoi c’est maintenant que Soro et son camp veulent se défaire de Ouattara ? C’est maintenant seulement qu’ils savent que l’article 55 de notre loi fondamentale interdit Ouattara de briguer un autre mandat ?

Koudou Jean