Journée nationale de paix : Les fronts politiques calmes dans l’ensemble
15 novembre 2019Aujourd’hui est la commémoration de la journée nationale de la paix en Côte d’Ivoire. Elle se célèbre chaque le 15 novembre de chaque année. On dirait que les signes ont été clairs dans tous les camps et états major. Les fronts politiques restent calmes sur l’ensemble du territoire. En dehors de Bédié qui a donné des super uppercuts hier jeudi 14 novembre 2019 à la maison du Pdci-Rda à ses anciens partenaires du Rhdp. Le pays demeure calme dans l’ensemble.
Nous sommes à 11 mois de la présidentielle d’octobre 2020 et les intentions de chaque candidat sont connues des Ivoiriens. On sait que le Rhdp veut conserver le pouvoir. Pour cela ce groupement politique reste ferme sur sa position. Il veut aller aux élections sans une reforme en profondeur de la Cei, sans un recensement de la population, sans une CEi consensuelle et conforme à la cour Africaine des droits de l’homme et des peuples, sans le retour des exilés politiques etc… Quand au jeune Soro Guillaume éjecté de la présidence de l’Assemblée Nationale, il veut prendre sa revanche sur le Rhdp en le décapitant, en l’émiettant. Au cours des ses CRUSH PARTY en Europe, il a mis à nu les différents secrets de ses amis du Rhdp. Soro veut commettre ce que les philosophes appellent ‘’le parricide’’. C’est-à-dire tuer le père pour régner. Mais il a été violemment mis en garde par Touré Mamadou porte parole adjoint du Rhdp.
Au Fpi de Gbagbo, l’on appelle à la réconciliation après les événements que le pays a connus entre les fils et filles de la Côte d’Ivoire. De même les Gors croient ‘’dur comme fer’’ au retour du Woody de Mama et de son fils Blé Goudé. Et surtout de le reconduire au pouvoir parce qu’il le mérite tout simplement.
Au Pdci l’on croit aussi à la résurgence de ce vieux parti. Toutes les alliances sont les bienvenues pourvu que le Rhdp tombe en 2020 parce que ce groupement politique n’a pas respecté son engagement avec le Pdci. L’alternance dont s’attendait le Pdci dans la gestion du pouvoir d’Etat n’a jamais eu lieu.
Quant aux micro-partis politiques non représentés à l’assemblée nationale qui sont en embuscades, ils sont dans leur deal. C’est-à-dire investir 20 millions dans ces élections et espérer être rachetés à 100 millions par le pouvoir pendant les campagnes.
K.J