Guéguerre Soro-Rdr (acte2) :L’heure de se mettre à table a commencé entre Soro et le RDR .Comme un rat !
4 janvier 2019Ce projet de Rhdp unifié risquerait de ne pas voir le jour car il ressemble trait pour trait à ceux qui ont décidé de construire une tour pour attendre Dieu, tellement ils se sentaient forts. Mais au finish, Dieu les a confondus.
5 décembre 2015. Il 7h en France. Victor reçoit un coup de fil. “Quitte rapidement les lieux. Les gendarmes français sont en route pour te cueillir. Haletant, Victor a juste le temps d’enfiler un pantalon. Il ramasse dans la garde-robe une chemise qu’il porte au seuil de sa porte. Dans le véhicule qui le dépose à l’ambassade de la Côte d’Ivoire en France, ses mains tremblent. Il est dans le pétrin. À tout moment, le véhicule peut être stoppé. Ouf, l’imposant bâtiment qui abrite l’ambassade est à portée de vue. Victor transpire de stress malgré le froid hivernal. Il débarque dans la Cour de la chancellerie. Il est aussitôt mis dans une salle, en attendant d’être situé sur son sort. Victor vient d’échapper de justesse aux gendarmes lancés à ses trousses par la juge Sabine Kheris.
Celle-ci avait été contactée la veille par les avocats de Michel Gbagbo, qui comprenaient difficilement qu’une personne convoquée refuse de répondre et qu’elle vient ensuite les narguer en France au détour dune mission en Angleterre. La juge délivre un mandat d’amener. Victor est prévenu à temps. À l’ambassade, de la salle où il est enfermé, il perçoit deux véhicules de la gendarmerie. Les gendarmes font le pied de gru devant l’ambassade. Victor panique. Il croit son heure de départ à la Cpi sonnée. Il tente de joindre en vain le président de la République. Il lui laisse un message de détresse. François Hollande, alors président de la France, est aussitôt saisi. La procédure est lente.
Victor est stressé. Il appelle presque tous ceux qu’il traite de gringalets. Tous mettent la pression sur le Président. Traqué comme un rat, il remet son sort entre les mains du PR. Après des échanges avec Hollande, le président obtient, vers le 17h la suspension du mandat d’amener. Je ne dirai pas comment parce que c’est un secret d’État. Le Président affrète un avion le chercher. Un couloir diplomatique est ouvert pour le protéger jusqu’à l’aéroport. Victor sait. Lui le courageux, qui ne cessait de supplier ceux qu’il vilipende. Ah l’ingratitude.
Châpeau de la rédaction