Grand meeting de l’Eds à Yopougon : Le secrétaire général du Fpi Assoa Adou : ‘’Gbagbo doit revenir … il est temps d’agir’’

La plate forme ensemble pour la démocratie a tenu une grande rencontre à la mythique place Cpi à Yopougon, cette rencontre  a tenu toute ses promesses. L’on se croirait à un événement festif. Grelots, chants, danses (des pas d’Alloukou) tout y passait.  On entendait des Hourras à chaque fois qu’on prononçait  le nom du fétiche du Fpi Laurent Gbagbo. C’était génial !

Les allocutions qui nous ont marqué, étaient celle  du  doyen Samuel Harding représentant du président de l’Eds Georges Armand Ouegnin empêché et celle du docteur Assoa Adou. Pour le premier cité, depuis le 11 avril 2011 la Côte d’Ivoire va mal. ‘’ Nous assistons à un véritable recul des acquis démocratique’’. Il y’a une exclusion des opposants du jeu politique. Ce qui fait que ‘’nous assistons à des taux de participation de moins de 15 %.’’. Le doyen Harding a regretté  le fait que l’Etat interfère dans les partis politiques. Et que l’Etat est au pouvoir en même dans des partis politiques taillé à sa mesure. Sur le plan social le vice-président de l’Eds est revenu sur le problème sécuritaire surtout  des enfants en conflit avec la loi (microbes) qui agressent impunément. Et le problème environnemental. Pour lui les tenants actuels du pouvoir n’ont aucun respect pour la nature. Ils massacrent le peu de couvert forestier qui reste à la Côte d’Ivoire.

A cela, Assoa Adou a ajouté le second danger qui est la sécurité à nos frontières avec la présence des djahadistes. Quant à la sécurité intérieur, il s’est inquiétait en plus des microbes, des coupeurs de routes, des dozos qui font des victimes partout.

En ce qui concerne le but de leur présence à Yopougon , c’est-à-dire la réconciliation, il a expliqué qu’ il faut que ce barrage soit levé , le président Gbagbo les a envoyé en mission de réconcilier les Ivoiriens avec eux-mêmes avant sa venue. Aussi en ce qui concerne  les élections de 2020, le pouvoir doit revoir le redécoupage électoral qui est avantageux pour les députés du Nord. Pour exemple toujours selon lui, il faut 25.000 électeurs pour être élu. Alors qu’au Sud les députés pour être élus ont besoin de 65.000 électeurs. Une injustice qu’il faut réparer.

A sa suite le secrétaire Général du Fpi  Assoa Adou lui a emboîté le pas. Il n’a été du tout tendre avec le pouvoir d’Abidjan. Il s’est réjoui d’emblée de l’accueil à lui réservé par les partisans de Gbagbo (GOR) de Yopougon. Avec cette ambiance, il dit sentir le Fpi renaître. Assoa Adou représentant de Gbagbo en Côte d’Ivoire a dit que depuis qu’ils ont quitté le pouvoir le pays ne fait que s’engouffrer. A preuve selon ‘’les nations unies, l’indice de développement humain public publié récemment, la Côte d’Ivoire occupe 170 e place sur 188 , nous sommes classés derrière le Lesotho et la Mauritanie’’ a-t-il révélé. Pour lui le premier danger qui guette la Côte d’Ivoire est la catastrophe écologique. Le pouvoir d’Abidjan ne soucie pas des générations à venir.’’ La forêt Ivoirienne est détruite, ils ont infiltré des mercenaires en orpailleurs clandestins, ils polluent les nappes phréatiques. Pour lui la première fois que le monde entier a entendu ce genre de phénomène c’était  au Japon où des enfants ont été mutilé à leurs naissances à cause des produits qu’on prend pour laver l’or (cyanure, mercure etc.…).’’ La solution, il faut sortir les orpailleurs de nos forêts et nos plantations’’. A-t-il martelé.

Enfin l’émissaire de Gbagbo, Assoa a dit ceci :’’ Ce meeting de lancement c’est pour dire de vous lever, tous les citoyens de la Côte d’Ivoire ont les mêmes droits. Ce n’est pas le moment de parler mais d’agir’’ a-t-il conclut. Plusieurs partis de l’opposition étaient présents ce meeting géant à savoir le Mfa , Le Pdci ,Urd,le Rpci , le Cojep , le Pit etc..

Koudou Jean