Cpi : 4e jour de la réouverture du procès de la honte : une affaire de don d’ibiquité arrache un sourire au président de la cour, Cuno Tarssufer.
21 novembre 2018Ce mardi 20 novembre 2018 à la Me Claver N’Dri a balayé du revers de la main les allégations du procureur Mac Donald. Suivons quelques unes de ses déclarations devant la cour.
« Vous rappelez vous à quelle heure approximativement ce meeting a débuté ? Réponse donnée par P449 : 10 h, 11h .je pense bien. Fin de citation. Une autre question du procureur : « Et il a duré jusqu’à quelle heure ?
Réponse du P449 : « 13 heures, aux alentours de 13 heures
Monsieur le président, MADAME, Monsieur le juge, cette heure n’est pas banale. Dans la logique argumentative du procureur, le discours tenu par M.Blé Goudé au baron bar est le mot d’ordre qui déclenche les échauffourées et les violences. Que du point de vue factuel et d’un point de vue chronologique ; les discours doit précéder les incidents pour en être la cause, c’est tout simple, c’’est une question de logique. Ne croyons parce que ce soit banal lorsque le procureur dit que Blé Goudé était là avant 9 heures. L’accusation sait que si la preuve est faite si les incidents ont débuté avant le meeting cela change tout. Le procureur connait l’enjeu, il sait l’enjeu. C’est pour on a pris l’heure donné par son propre témoin. Le procureur décide de l’exclure de son narratif. Mais malheureusement pour lui, le témoignage est dans notre dossier. D’autant plus l’accusation n’a pas mis en cause les témoignages du témoin P449. Nous allons aborder maintenant la question du début des violences au meeting du baron-Bar pour savoir si nous pouvons toujours continuer d’établir la relation de cause à effet entre le meeting du baron bar et les échauffourées et les violences.
Mon troisième point l’heure du début des violences et les échauffourées à Yopougon. Monsieur le président, Madame et Monsieur de la cour, la défense de Monsieur Charles Blé Goudé ne veut pas trahir les témoignages entendus ici. La défense de Monsieur Charles Blé Goudé ne mérite pas de trahir les témoignes.. Nous allons citer quelques témoins qui nous rendent service sur le début des évènements …sur le début des incidents. Nous allons les citer :
_ Témoin P109 : « Question du procureur, et donc qu’est ce qui s’est passé ce vendredi ?
Réponse du témoin : Bon ce vendredi à environ 9 heures, 10 heures, il y’a un groupe de jeune en face de notre quartier, on ne sait pas d’où ils sont quittés, ils ont commencé à nous jeter des pierres à l’endroit où, on a l’habitude de s’assoir pour boire nos petits cafés boire.
_9 heures témoin P436 ; c’est le courant du 25…février 2011. Il y avait deux attroupements autour de Doukouré et Yahosehi. C’était un vendredi, je ne suis pas sorti du quartier. Où je suis. Aux environs de 9 heures par là, on avu des attroupements sur le boulevard principal, du côté du commissariat, du côté de Satiguiba. Ce témoin va ajouter à la page 47u’il a vu de la fumée. Le témoin P433 ; lui il parle de 9 heures, le début des jets des pierres, que c’est vers 9 heures, 10 heures. Voici sa réponse avant l’appel à la prière, je suis allé chez moi à la maison puis c’est environ de 9 heures et quelques…je suis parti quand les jets de pierres ont commencé.
P433 va également nous renseigner sur la mosquée de Doukouré au transcrit 147 page 23 ligne 1 à 11. C’est à 11 heures qu’il a reçu l’appel l’informant de…
Question du procureur je vous demandais à quelle heure vous avez vu ces affrontements ?
J’ai dit quelques minutes avant 11 heures. Je n’avais pas de montre pour savoir exactement l’heure.
Le témoin P459 interrogé sur le début des incidents à la mosquée Doukouré : je vais revenir sur certains détails sur certains points que vous venez de décrire. Quand vous entendiez les tirs, est-ce-que vous saviez quelle heure, il était à peu près ?
Réponse du témoin les tirs ont commencé si ma mémoire est bonne. Réponse midi.
Monsieur les présidents nous avons tenu à lire ses extraits pour… la suite demain dans l’instant.info
Jc Deli