Côte d’Ivoire (université): Une semaine après  les  échauffourées de la Cité Mermoz,Le CEECI au cœur d’un scandale à propos de la bastonnade d’un officier de l’armée.

Une semaine après les échauffourées de la Cité universitaire de Cocody-Mermoz entre fescites, des actes de violences sont survenus, au campus 2 de Bouaké, le dimanche 17 septembre 2023.

Le Comité des Elèves et Etudiants de Côte d’Ivoire (CEECI) est placé au cœur d’un scandale. Des sources présentes dans la ville avaient véhiculé via les réseaux sociaux l’information selon laquelle deux membres de son bureau exécutif national (BEN) ont bastonné à cette date là, un colonel de l’armée.

Joint par téléphone, hier mardi 19 septembre, un ancien responsable de l’organisation syndicale nommé Konaté Zoumanan dit Zoumback a accepté de livrer certains détails recueillis sur place quelques heures après les faits.

“Compté parmi les précurseurs du CEECI, je me préoccupe de son bon fonctionnement et de sa survie. Vivant à Bouaké la où l’organisation a plus de représentativité, je tente d’apporter mon expérience aux jeunes camarades à qui nous avons légué la gestion de l’héritage commun. Dans cet esprit, je me suis rendu sur la scène dès les premières heures où le scandale m’est parvenue à l’oreille”, a-t-il signifié d’entrée.
Konaté Zoumanan a par la suite donné quelques précisions sur les actions de violences qu’il dit condamner fermement.
“Connus sous les sobriquets de Rambo et PK, les deux membres du BEN du CEECI ont été identifiés par plusieurs personnes que j’ai interrogé sur la scène comme étant les agresseurs de l’officier militaire.
Les jeunes frères ont trimballé l’officier militaire depuis la devanture de la Cité universitaire à l’intérieur pour lui infliger les coups à l’abri des regards.
Selon les sources d’informations, l’altercation est partie d’une histoire de fumée de cigarette.
Les témoignages recueillis révèlent que le militaire qui n’était pas en tenue fumait une cigarette dans un maquis situé en face du campus 2 où il prenait un pot.
Alors, les syndicalistes s’y trouvant également se sont plaints de la fumée qui les dérangeait. En voulant interpellé l’homme qui s’est gardé malgré tout de révéler sa profession les responsables d’étudiants se sont rendus coupables d’un acte ignoble. D’abord tout est parti en vrille dans les échanges verbaux. Et comme une malédiction qui s’abat sur des personnes qui ne veulent pas écouter les conseils de leurs devanciers, ça été trop tard pour eux de constater après la bastonnade, qu’il s’agissait d’un officier de l’armée et qu’ils se se seraient tout seuls placés au centre d’un scandale”, a expliqué Zoumback.
Le secrétaire général du CEECI, Ouattara Klebien Jacob dit NL Guevara a été contacté en amont pour apporter plus de précisions sur le sujet mais depuis 48 heures avant de mettre sous presse, il ne réponds ni aux appels ni aux messages.
Volontier, la rédaction de “Linstant.info” continue d’attendre sa déclaration relativement à la question pour la publier.

Amon Gaba