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Côte d’Ivoire ( sécurité routière): on enregistre chaque année selon un rapport de l’OMS , plus de 12 000 accidents corporels, 1400 tués et plus de 21000 blessés pour un coût économique estimé à 3% du PIB.

Côte d’Ivoire ( sécurité routière): on enregistre chaque année selon un rapport de l’OMS , plus de 12 000 accidents corporels, 1400 tués et plus de 21000 blessés pour un coût économique estimé à 3% du PIB.

8 janvier 2024 0 Par Jean Claude Deli

En côte d’ivoire comme partout dans le monde, le rôle de la route dans la stabilité et le développement socio-économique du pays est indéniable. Aucune société humaine ne peut, en effet, se vanter de vivre enclaver.

D’aucun pourrait dire « La route précède le développement ». Pour être simple, disons que La route est source de richesse. Si ce n’est par des échanges de marchandises ou de services, la route favorise également l’éclosion de la culture, du sport et de l’industrie. D’ailleurs, de grands économistes dans le monde ont démontré la corrélation entre la route, le développement et la stabilité.

Toutefois, à l’image du couteau de cuisine, c’est de son usage utile que son profit est assez perceptible. Les cas de décès, de blessés et de traumatismes imputables à la route sont légions et leurs effets sont incalculables sur la société.

Un travailleur est une source de revenu pour sa famille, une main d’œuvre pour l’entreprise et un agent de développement pour le pays. Blessé ou traumatisé par un accident de la route, c’est un être dimunié de ses potentialités pour l’entreprise, la famille et l’Etat donc, pour le développement. Pire, le tué ne peut plus produire et crée un manque à tous les niveaux. En vérité, l’insécurité routière est une lourde charge pour l’Etat, les ménages et les entreprises.

En côte d’Ivoire, on enregistre chaque année selon un rapport de l’OMS , plus de 12 000 accidents corporels, 1400 tués et plus de 21000 blessés pour un coût économique estimé à 3% du PIB.
Le gouvernement ivoirien conscient de cette réalité, a adopté une stratégie globale de la sécurité routière. Elle vise à apporter une solution durable en réduisant de 50 % le nombre d’accidents d’ici 2025. Il s’agit précisément de sensibiliser, de réprimer à travers un cadre juridique et de créer les infrastructures appropriées à la résolution de la question des accidents.
Ceci demande un changement de comportement d’où notre slogan « Stop à l’incivisme sur la route »
La mise en œuvre de cette stratégie par le Ministre des transports Amadou Koné a, selon le bilan 2023 de la commission technique spéciale de suspension et de retrait de permis de conduire rendu public le 28 décembre 2023, permis de réduire de 35% en 2022 à 16% en 2023 le nombre d’accidents mortels sur les routes. Une performance qu’il faut mettre au profit des réformes engagées par le Ministre Amadou Koné. Il s’agit notamment de l’autonomisation de l’examen théorique du permis de conduire, la mise en œuvre de la vidéo verbalisation, le rajeunissement du parc automobile, le permis à points, les actions de la police spéciale de la sécurité routière, la gendarmerie nationale, la police nationale et l’intensification de la sensibilisation à travers l’ office de la sécurité routière ainsi que les actions de communication de direction de la communication du ministère des transports en plus des directions régionales et directions départementales.

Pour l’heure, la Société des transports abidjanais (SOTRA) est maintenant à Korhogo et à San Pedro en plus de Bouaké et Yamoussoukro. Cette extension permettra de désenclaver ces villes et de faciliter les déplacements des populations en toute sécurité. La vidéo-verbalisation est en cours de généralisation sur l’ensemble du territoire.
Les routes sont plus sures pour la Coupe d’Afrique des Nations 2023.

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