Côte d’Ivoire: Pour des élections crédibles, une transition s’impose
13 août 2018L’an 2020 ne sera pas comme celui de 2010 ou 2015, les choses se compliquent pour le Président Ouattara. En plus du problème du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) qui est devenu une équation difficile à résoudre, il s’impose désormais à Alassane un assainissement des élections quelles soient municipales, régionales ou présidentielle. On parle de plus en plus dans les chancelleries de transition.
C’est justement à un mois des élections couplées municipales et régionales que les prisonniers d’opinions viennent d’être libérés. Ils sont pour la plus part de l’opposition. Et parmi eux, il y’a des directeurs de campagnes comme Assoua Adou, des ministres, des anciens parlementaires, des présidents de conseils régionales. Tous ont besoin de participer à ces élections mais le temps et les conditions ne leur permettent pas. Pourtant la Jeds (Jeunesse Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté) avait demandé au cours de leurs différents meetings, la libération des prisonniers politiques, ce qui fut accordé depuis le 6 août 2018 par le chef de l’Etat. A cela s’ajoute le retour des exilés, du départ de Youssouf Bakayoko qui est for clos par la constitution, la reprise de la révision de la liste électorale qui ne sont pas encore satisfaits.
Et tout ceci pour aboutir à la fin à des élections apaisées et ouvertes à tous. Pourtant pour que tout le monde participe à ces élections, il faudrait les reporter. Les exilés ne sont pas encore rentrés et il y’a beaucoup de points qui coincent. Nous pensons que ces pour toutes ces raisons que ces diplomates demandent sûrement le report des ces élections. Or seul une transition pourra mettre tout le monde parti au pouvoir comme opposant au même piédestal.
Koudou Jean