Côte d’Ivoire: Perquisition chez le Colonel Fofié , un maigre butin trouvé
4 janvier 2020C’est Moussa Touré le chargé de communication de Guillaume qui depuis sa position de clandestine a donné les informations sur ce qui se passe au domicile de Fofié Martin à Korhogo. Dans cette note , il indique la perquisition du domicile de Com-zone depuis le vendredi 3 janvier au samedi 4 janvier 2019 , n’a pas donné les résultats escomptés.
Des domiciles de l’ex-seigneur de guerre de la rébellion de Guillaume Soro, le colonel Martin Fofié Kouakou, ont fait l’objet d’une perquisition. Le vendredi 03 janvier 2020, dans l’enquête liée à la prétendue tentative de déstabilisation du régime d’Abidjan.
– 03 kalachnikov et
– 02 fusils à pompe saisis sur sa garde rapprochée » ont été trouvés sur place. C’est ce qu’a posté Moussa Touré, conseiller en communication de Guillaume Soro, sur sa page Facebook. Et de préciser : « Aucun arsenal n’a été découvert » chez cet ancien commandant de la zone 10 de Korhogo. Et actuellement en service à Daloa en tant que commandant en second de la région militaire.
Selon nos informations, les perquisitions ont eu lieu dans ses résidences du Quartier 14 et celle située sur la route de M’bengué, dans la ville de Korhogo, pas trop loin de l’ancienne CNPS qui servait de camp à la mission onusienne. Cité dans l’affaire Guillaume Soro, le Colonel Martin Fofié Kouakou, en formation à l’école nationale d’administration, faisait partie des officiers des ex-Forces nouvelles, qui avaient été reçus en audience privée par le Président Alassane Ouattara, le 26 décembre 2019, en sa résidence privée de Cocody Riviera Golf.
√√Perquisition chez Fofié
Rien alors, n’avait filtré de cette rencontre à laquelle la Présidence n’avait pas jugé utile d’associer le chef d’Etat-major et le commandant supérieur de la gendarmerie, le Général Alexandre Apalo Touré. En effet, depuis le 23 décembre 2019, date du retour manqué de Guillaume Soro en Côte d’Ivoire, et suite au mandat d’arrêt lancé contre lui, plusieurs proches de ce dernier sont dans le collimateur de la justice ivoirienne.