Côte d’Ivoire : Pays de deux poids, deux mesures, sous Ouattara

 Dans la nuit du 15 au 16 mai 2017, Monsieur Alassane Ouattara est confronté à une 4ème contestation militaire en 3 ans, il n’a pas eu autre choix que céder aux désidératas des rebelles.

 En janvier, pour faire cesser un précédent soulèvement, le gouvernement avait promis 12 millions de F CFA pour chacun des 8 400 rebelles intégrés inégalement à l’armée régulière. Une avance de 5 millions a été débloquée immédiatement, et le solde devait être progressivement versé à partir de la fin mai Et ceux qui avaient déjà reçu la prime de tuerie de 5.000.000 de nos francs, reviennent à la charge et ont obtenu gain de cause. Le président Stéphane Kipré, président de l’Union des Nouvelles Générations – UNG, avait, à cette époque là, décrié cette attitude du pouvoir à céder aux menaces des armes de rebelles.

Cette contribution magistrale du président Stéphane Kipré a été balayée du revers de la main par Ouattara, il a fini par payer las 12.000.000 de francs CFA promis aux assassins des ivoiriens, comme prime d’un excellent boulot, car c’est à ce prix que ce pouvoir tient son existence Aujourd’hui, des enseignants, ceux-là qui inculquent le savoir et qui n’ont que des stylos comme seules armes, revendiquent une nette amélioration de leurs conditions de traitements, et voilà qu’ils sont pris pour cibles : Arrestations, emprisonnements, bastonnades, destructions de biens matériels et meurtre pour terminer. Tout ceci juste parce qu’ils ne disposent pas d’armes de guerre Ouattara a peur d’une seule chose : les armes, car c’est à celles-ci qu’il tient son pouvoir.

 Contribution de Laure Audrey Kouassi, Bâtisseurs des Nouvelles Générations