Côte d’Ivoire ( Daoukro): 14e Bureau Politique du Pdci-Rda , Bédié le Président du PDCI-RDA dénonce « la situation socioéconomique marquée par une gouvernance désastreuse et une diplomatie agressive ».
5 octobre 2022
Dans un communiqué dont www.linstant.info a reçu copie le Bp du Pdci fait le point de sa rencontre à Daoukro le 1er octobre 2022 passé et clashe sévèrement les Cei ( commission électorales indépendantes) locales et s’inquiète des échéances électorales futures.
Mesdames et messieurs les membres des instances du Parti,
Chers militants et militants du PDCI-RDA ;
Chers amis de la presse nationale et internationale,
Chers invités
Nous sommes heureux de vous retrouver ce jour pour notre quatrième séance des rencontres face à la presse.
Cette quatrième séance se déroule quelques jours seulement après l’importante réunion du Bureau Politique du PDCI-RDA, la 14ème, tenue à Daoukro le 29 septembre dernier.
A peine l’importante réunion du Bureau Politique du 29 Septembre dernier terminée, le Président Henri Konan Bédié, Président du PDCI-RDA, a eu une séance de travail, le samedi 1er Octobre 2022 de 10h30 à 12h00, à Daoukro avec deux délégations internationales basées en Allemagne, à savoir, respectivement, la Fondation Konrad Adenauer Stiftung (KAS), et l’International Democrat Union (IDU).
La Fondation Konrad Adenauer Stiftung (KAS), avec à sa tête, son Secrétaire Général adjoint, a en effet décidé de fêter en Côte d’Ivoire, les trente années de son Programme Régional de Dialogue Politique en Afrique de l’ouest, par une série d’activités qui se sont déroulées du Jeudi 29 au Vendredi 30 Septembre 2022.
A cet égard une importante délégation de la KAS conduite par le Dr Gerhald Wahlers, Secrétaire Général Adjoint de la KAS, et comprenant ;
Dr Stefan Freidrich, Directeur du Département Afrique Subsaharienne de la KAS,
Dr Dix Holgers, Directeur du Programme Dialogue politique en Afrique Subsaharienne de la KAS, basé en Afrique du Sud,
Dr Stefanie Brinkel, Représentante Résidente de la KAS en Côte d’Ivoire et Directrice du Programme régional pour le Dialogue politique en Afrique de l’Ouest,
S’est rendue en Côte d’Ivoire pour apporter un cachet spécial à cette célébration.
Compte tenu de la longue et fidèle relation de coopération multiforme que la KAS entretient avec le PDCI-RDA, une importante délégation de cette institution a tenu à faire le déplacement de Daoukro pour partager avec le Président du PDCI-RDA leur vision commune et lui renouveler l’assurance de l’appui politique que cette Fondation apporte au PDCI-RDA, afin de lui garantir ses succès électoraux futurs.
En ce qui concerne la délégation de l’International Democrat Union (IDU), il s’agit d’une visite de terrain conduite par Mr Christian Kattner, le Secrétaire Exécutif de cette institution, dans le cadre de la procédure d’adhésion en cours du PDCI-RDA à l’IDU.
L’IDU est une organisation internationale non gouvernementale politique créée en 1983 à Londres, par le président US Bush (Père), la Première Ministre de Grande Bretagne Margaret Thatcher, le Chancelier Allemand Helmut Kohl, et le Président Français Jacques Chirac.
L’IDU regroupe plus de 85 Partis politiques de Centre-Droit, notamment les ténors que sont le CDU et le CSU d’Allemagne, le Parti Républicain des USA, le Parti Conservateur du Royaume Uni, le Parti Démocrate Libéral (PLD) du Japon le Parti de la Droite Française La République (LR).
Revenant à la réunion du Bureau politique, le communiqué final donne les grandes lignes, sinon les grandes orientations contenues dans le discours du Président du Parti, des perspectives après la réunion du Bureau Politique.
Comme d’habitude nous porterons la voix de notre Parti sur l’actualité nationale, sur les principales activités sociopolitiques de notre pays et, si nécessaire, sur les évènements au niveau régional et international.
Mesdames et Messieurs
Notre Parti a ténu sa quatorzième réunion de son Bureau Politique le jeudi 29 septembre à Daoukro.
Des interventions qui ont précédé le discours du président du Parti, il ressort que l’union prônée par du président PDCI-RDA dans tous ses discours, une condition sine qua non pour notre retour au pouvoir.
La tenue de ce Bureau Politique a permis au PDCI-RDA de démontrer sa capacité de résilience, sa maturité à faire face à toutes sortes de défis.
Avant de poursuivre mon intervention je voudrais transmettre les félicitations du Président Bédié aux nombreux militants, membres du Bureau Politiques et à ceux qui se sont mobilisés spontanément pour soutenir et encourager les membres du Bureau Politique au cours de leur session à Daoukro.
Il leur exprime sa fierté pour leur mobilisation exceptionnelle, en un jour ouvrable, pour la cause de notre parti. Il rend grâce à Dieu pour avoir permis le retour sans heurt de chaque participant à son lieu de résidence.
Le Président du Parti réitère son appréciation pour le travail important abattu par toutes les équipes dans un temps record, toutes choses qui ont contribué à la réussite de la tenue de ce Bureau Politique.
Le Président du Parti se réjouit de ce que les rapports de tous les comités lui sont parvenus et s’en est largement inspiré pour son discours d’orientation. Il renouvelle à tous les responsables des comités et au Secrétaire Exécutif en Chef sa confiance pour les étapes futures
Mesdames et messieurs
Le discours d’orientation du Président du Parti, comme à chaque fois était très dense et a abordé tous les aspects de la vie du Parti et de la nation.
Il a résumé le point des activités des structures nouvellement mises en place. Ce discours a aussi été marqué par la mise en relief des défis et enjeux immédiats et futurs auxquels notre parti doit faire face.
La réunion du Bureau Politique et été marquée par les échanges et débats francs, soulignant ainsi l’expression libre et démocratique qui est une des valeurs cardinales du PDCI-RDA.
Le Président du Parti, après une saine appréciation des propositions et des dossiers à lui soumis a décidé que et je cite : « vu la complexité et l’étendu des questions à traiter, je propose que leur examen et adoption préalable se fasse au cours d’un prochain Bureau Politique à convoquer avant le 15 décembre 2022. Les travaux préparatoires de ce Bureau Politique seront coordonnés par le Conseil de surveillance du Parti qui peut se faire assister par toute personne ressource ou structures du Parti ».
Mesdames et messieurs
Comme l’a indiqué le communiqué final de la 14ème réunion du Bureau Politique, le PDCI-RDA a dressé un sombre état des lieux de la gouvernance actuelle du Gouvernement. Dans son important discours d’orientation, le Président du PDCI-RDA a fait l’analyse de « la situation socioéconomique marquée par une gouvernance désastreuse et une diplomatie agressive ».
Malheureusement, l’actualité nationale est marquée par un certain nombre de mesures que le Gouvernement du RHDP prises par le Gouvernement qui ne font qu’empirer les conditions de vie déjà pénibles des populations.
L’assujettissement de l’accès à huit opérations courantes à la Carte Nationale d’Assurance Mutuelle
L’organisation des élections au niveau des Commissions Electorales Locales (CEL)
La fixation des prix du cacao et du café
L’augmentation des prix des produits pétroliers
L’impasse dans la commercialisation du caoutchouc naturel et l’inaction des dirigeants de la filière
Mesdames et messieurs, chers amis de la presse,
Aux termes du Conseil des Ministres du 28 septembre 2022, le porte-parole du Gouvernement a annoncé l’adoption d’un Décret rendant obligatoire la Couverture maladie universelle (CMU).
Selon le communiqué du Conseil des Ministres, ce Décret assujettit l’accès à certains services de l’Etat, aux emplois publics et aux emplois du secteur privé, à la production de la preuve de l’enrôlement à la CMU.
Ainsi, la preuve de l’enrôlement à la Couverture Maladie Universelle doit désormais être présentée pour les opérations de la vie courantes qui ont été largement relayées dans les médias.
Face à la polémique provoquée par cette mesure, les ministres de la santé et de la sécurité sociale ont tenté, au cours d’une conférence de presse conjointe, de justifier le caractère obligatoire de la carte CMU par le fait que selon la loi du 24 mars 2014 qui l’a instituée, la CMU est obligatoire.
Cependant, même si la loi du 24 mars 2014 institue un système obligatoire de couverture du risque maladie au profit des populations vivant en Côte d’Ivoire, cette loi ne contient pas de disposition prescrivant une atteinte aux droits et libertés des populations pour rendre effectif le caractère obligatoire de la CMU.
C’est pourquoi, d’un point de vue légal, le Décret prescrivant la présentation de la carte CMU pour accomplir certains actes de la vie civile est contraire à la constitution. En effet, aux termes de l’article 101 de la Constitution, c’est à la loi qu’il revient de fixer les règles concernant la citoyenneté, les droits civiques et les garanties fondamentales accordées aux citoyens pour l’exercice des libertés publiques.
La mesure qui rend la carte CMU obligatoire, porte donc atteinte à diverses libertés publiques, comme celle d’aller et de venir, et relève, par conséquent, du domaine de la loi.
S’agissant de l’enrôlement à la CMU, il existe très peu de centres d’enrôlement à l’intérieur du pays. Les populations font donc face à de réelles difficultés pour se faire enrôler ; elles doivent se déplacer jusqu’à Abidjan ou dans les grands centres urbains. Avant de rendre la carte CMU obligatoire, le Gouvernement aurait dû veiller à une densification, au préalable, du réseau des sites d’enrôlement pour les rendre plus proches des populations.
De même, toutes les formations sanitaires en Côte d’Ivoire ne sont pas équipées en dispositifs CMU ; lorsqu’il en existe, les dispositifs défaillants ne sont pas remplacés. Les adhérents éprouvent ainsi d’énormes difficultés à bénéficier des prestations CMU. Ces adhérents, qui cotisent chaque mois, seraient même en droit d’exiger de l’Etat un remboursement puisqu’ils ne bénéficient pas des soins de santé pour lesquels ils paient.
Au total, le Décret prescrivant le caractère obligatoire de la carte CMU dans plusieurs actes de la vie civile est illégal car contraire à la constitution.
Enfin, le dispositif opérationnel de la CMU n’étant pas achevé, l’obligation instaurée par le Décret du 28 septembre 2022 est contraire au contrat assurantiel, selon lequel celui qui cotise doit recevoir, en retour, la prestation pour laquelle il a payé.
Le PDCI-RDA estime qu’en forçant la détention de cette carte, alors qu’elle n’apporte pas au citoyen ce qu’il en attend, le Gouvernement avoue l’échec de cette opération.
Des préalables importants comme l’accès pour tous aux centres de santé et l’amélioration des plateaux techniques ne sont pas acquis. Cette exigence est, dans de pareilles circonstances, synonyme d’un impôt supplémentaire pour les citoyens.
En réalité, pour mieux faire le Gouvernement aurait dû, avant la publication de ces mesures sur la carte d’assurance, procéder à une séance d’information devant les parlementaires pour faire le bilan, requérir leurs observations. Devraient suivre des missions d’explication des élus à la base. A contrario, cette pratique cavalière et ce forcing du Gouvernement créent un malaise au sein de la population. Une simple conférence de presse n’est donc pas la meilleure voie de communication.
Mesdames et messieurs, chers amis de la presse,
Comme il l’a souligné dans son discours d’orientation à l’adresse du Bureau Politique le 29 septembre dernier, le Président du PDCI-RDA a fait remarquer que les espoirs suscités par la reprise du dialogue politique qui a pris fin le 04 mars 2022, ainsi que la rencontre à trois le 14 juillet 2022, sont restés vains. Le Pouvoir en place n’accorde aucune oreille attentive aux appels pour des conditions qui permettront de retrouver la cohésion sociale et la paix dans le pays.
La volonté des autorités de procéder par forcing à l’installation des CEI locales, est un indicateur que les prochaines élections et l’atmosphère dans notre pays ne présagent pas d’une ambiance de sérénité et de paix durable.
En effet la composition de la CEI et des CEI locales, dans leur composition actuelle, donne de facto un avantage numérique au parti au pouvoir.
Faut-il s’étonner de l’empressement du RHDP à organiser les élections des Présidents des Commissions locales ?
Il faut certainement se rappeler que le pouvoir RHDP s’est refusé à exécuter les termes de l’arrêt du 15 Juillet 2020 de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples dans l’affaire SUY BI GOHORE et Autres contre la République de Côte d’Ivoire.
Cette décision ordonne à l’Etat de Côte d’Ivoire d’avoir à prendre les mesures nécessaires pour que les partis politiques ainsi que les organisations de la société civile pilotent eux-mêmes, le processus de nomination des membres de l’organe électoral.
Cet arrêt a poussé au courroux de l’Etat de Côte d’Ivoire qui a, à sa suite, retirer sa Déclaration de la compétence de la Cour.
Cette attitude du pouvoir RHDP d’organiser dans la précipitation ces élections est dictée par sa peur qu’il ne soit rattrapé par cette décision.
En ne donnant pas aux partis de l’opposition eux-mêmes, avec les organisations de la société civile la maîtrise dans la nomination de leurs membres, le pouvoir RHDP continue à s’octroyer un avantage dès le départ simplement parce que les partis dits de l’opposition et les organisations de la société civiles qu’il a coopté sont ses affidés.
Le PDCI-RDA prend la nation à témoin, comme indiqué dans le communiqué final de son 14ème Bureau politique, du « refus du pouvoir de garantir l’indépendance de la Commission Electorale et de garantir l’impartialité du Conseil Constitutionnel, le rejet de l’audit de la liste électorale, l’empressement avec lequel a été organisée l’installation des Commissions électorales locales sans tenir compte d’une composition équitable et véritablement équilibrée, témoignent encore de la volonté du RHDP de fausser le jeu démocratique et confisquer le Pouvoir. C’est pourquoi le PDCI-RDA dénonce une telle situation et invite le Gouvernement à renoncer à ces dérives qui jettent la nation dans le désarroi et la déréliction.
Au niveau de la situation sociopolitique de notre pays, le Président du PDCI-RDA a relevé dans son discours d’orientation que le Gouvernement du RHDP, malgré un endettement de plus de 20 000 milliards de FCFA, la Côte d’Ivoire n’a pu atteindre l’émergence promise à grand renfort de campagne médiatique pour 2020.
Par ailleurs, en dépit des ressources considérables du C2D nos compatriotes ne tirent pas profit de la croissance. Les producteurs de cacao, d’hévéa d’anacarde et autre produits agricoles restent encore mal rémunérés. Les populations rurales ploient sur le poids de la pauvreté et de l’inflation.
Le Gouvernement de Côte d’Ivoire vient en effet de publier les prix bord champ du cacao et du café, pour la campagne agricole 2022-2023 qui prennent effet pour compter du 1er octobre 2022. Ces prix sont respectivement de 900 FCFA/ kg de fèves de cacao et de 750 CFA/kg de café.
Le PDCI-RDA note que le prix bord champ du kilogramme de cacao en passant de 825 à 900 FCFA ne bénéficie que d’une augmentation de 9%.
Au moment où le Gouvernement fixe le prix bord champ du cacao, le PDCI-RDA attire l’attention de tous sur le manque de suivi de l’application des prix homologués au niveau des producteurs. Il est connu q ‘en bord champ le kilogramme de cacao s’achètera entre 30 et 50% moins cher que les prix homologués. Ce constat est répétitif d’année en année. Par ailleurs, notre parti fait observer que les producteurs subissent au même titre que les fonctionnaires et les travailleurs les effets de l’inflation. Pendant que la prime de logement des cadres de l’administration passe de 70000 à 90000 FCFA/ mois, soit une augmentation de 29%, le producteur ne gagne que 9%. Le fonctionnaire bénéficiera en plus d’une prime annuelle équivalente à plus du tiers de son salaire. Les avantages ci-dessus indiqués du fonctionnaire sont acquis pour longtemps, ce qui est loin de l’augmentation actuelle du prix du cacao.
Il faut encore remarquer qu’au moment où de la campagne café cacao et en pleine rentée scolaire et universitaire, le Gouvernement vient d’augmenter le prix des produits pétroliers, en particulier le prix du gasoil et du pétrole lampant, deux produits largement utilisés dans le milieu paysan. Ces augmentations à elles seules annihilent l’effet des 9 % sur le cacao. Pour rappel, depuis le 1er octobre 2022, le prix du gasoil est passé de 615 à 655 FCFA, soit 6,5 %, celui du pétrole lampant de 555 à 685 FCFA, soit 23,4%
Le PDCI-RDA constate que les producteurs, en particulier ceux du cacao et du café qui contribuent largement à la création de la richesse, sont mal traités dans la prise en compte de la compensation des effets de l’inflation et oubliés dans la répartition de la richesse. Pour rappel que le cacao contribue entre 15 et 20 % dans la formulation du PIB et représente 40 % des recettes d’exportation. Ce sont 20% de nos compatriotes qui vivent du cacao, parmi eux, 54, 6 % sont sous le seuil de la pauvreté.
Avec l’augmentation du gasoil le risque d’une surenchère des prix du transport dans les banlieues et les milieux ruraux est réel.
Les observations du PDCI-RDA s’étendent malheureusement à d’autres produits phares de notre économie agricole.
En effet depuis le mois de juillet les producteurs de caoutchouc naturel ont du mal à écouler leur fonds de tasse, car les transformateurs ont fermé leurs usines, pour soit disant les raisons suivantes :
La baisse des prix sur le marché international qui impacterait négativement la profitabilité de leurs entreprises
L’importation vers la Chine, du fait de la COVID19
Les charges élevées de la consommation de l’énergie en Europe provoquée par la crise en Ukraine
Le mécanisme actuel de fixation de prix est aussi évoqué comme une des raisons qui justifient ces fermetures
De cette situation, certains transformateurs et acheteurs de fond de tasse profitent pour le caoutchouc naturel à 200FCFA, voir 100FCFA/kg, alors que le prix APROMAC est de 351 FCFA/kg pour le mois de septembre 2022.
Selon les informations que disposons, ces achats ne couvrent pas plus les 10% des productions disponibles dans les parcelles des producteurs.
Cette situation intervient à un moment particulier de l’année qu’est la rentrée scolaire.
Rappelons que la transformation primaire du caoutchouc naturelle est assurée par 25 sociétés agroindustrielles pour 31 unités de transformation, dont 6 unités pour la SAPH et 2 unités pour la CCP.
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Les usines ont volontairement fermé ou règlementé la réception des fonds de tasse pour attendre une diminution projetée du prix du kilogramme qui est effectivement passé de 351 FCFA en septembre à 316 FCFA ce mois d’octobre 2022. C’est donc une véritable arnaque.
Les autres filières comme le coton et l’anacarde ne sont pas épargnées par les difficultés du moment.
En conclusion, malgré les mesures prises par le Gouvernement la situation des Ivoiriens ne s’est pas améliorée. Les difficultés persistent et l’inflation perdure et s’accentue.
Selon l’institut des statistiques, le taux d’inflation moyen s’est creusé de au mois d’août 2022 à 6,2% contre 5,4 % en juillet ; Le taux d’inflation des produits alimentaires atteint 10,8% en août contre 9% en juillet 2022. Ces chiffres qui s’ajoutent à l’augmentation récente des prix des produits pétroliers aggravent et dégradent de plus en plus la situation sociale des Ivoiriens. Le Gouvernement quant à lui ne semble pas réduire son train de vie, avec l’entrée de nouveaux membres au cours de la semaine dernière, ainsi que l’installation des membres de nombreux Districts autonomes dont les actions et rôles sont difficilement fixables comme le scintillement des plagioclases.
Au moment où le Gouvernement vient de publier le renouvellement des membres des anciens et la publication des membres de nouveaux districts, le PDCI-RDA rappelle que les articles 5 des districts autonomes de Yamoussoukro, ainsi que du district autonome d’Abidjan, stipulent que le mandat du Conseil de ces deux districts est de 5 ans. Les avant-derniers décrets désignant les Conseils de ces deux collectivités datent du 6 mai 2015 et donc prévoient la fin de leurs mandats au 6 mai 2020. Les derniers décrets nommant les membres de ces deux Conseils viennent d’être pris le 29 septembre 2022, soit plus de deux ans après l’expiration des mandats des Conseils précédents.
Pour les exercices 2021 et 2022 les organes délibérants, ainsi que les bureaux de ces Conseil, sans lesquels l’organe exécutif ne peut pas fonctionner, n’avaient donc aucune légalité. Tout acte pris en conséquent par leurs auteurs est donc marqué par la nullité.
En résumé, le PDCI-RDA fait l’amer constat que notre dette souveraine atteint des chiffres records, que le déficit budgétaire se creuse d’année en année.
Le PDCI-RDA déplore que Gouvernement reste sourd à ses qui lance ensemble avec toute l’opposition significative, pour des mesures d’apaisement, préalables à la cohésion sociale et une paix durable. C’est donc avec beaucoup de regrets que le PDCI-RDA observe qu’en dépit de toute une communication tapageuse, Les Ivoiriens et singulièrement les populations rurales et celles vivant dans les banlieues ploient sous le poids des souffrances et de la misère.
Les Ivoiriens sont ainsi, chaque jour poussés dans les fosses abyssales de la pauvreté.
Il reste donc que le seul espoir de notre pays et des Ivoiriens n’est autre le retour au Pouvoir d’Etat du PDCI-RDA.
Le PDCI-RDA appelle donc les Ivoiriens à adhérer à sa vision pour d’une Côte d’Ivoire de paix, de cohésion sociale et de création de richesse équitablement partagée.
Le PDCI-RDA vivra et vaincra !
Je vous remercie.