Côte d’Ivoire : Après Anyama , le sauvetage des populations des zones à risques s’impose !
19 juin 2020Anyaman comme l’ensemble de la ville d’Abidjan est un terreau facile pour les inondations. Toutes les eaux de ruissellement de l’intérieur convergent vers( le Sud) la capitale d’où les morts en temps de pluie. Celle du jeudi 18 juin 2020 , a été plus douloureuse. Treize(13) de nos compatriotes ont été surpris par les eaux ensuite l’éboulement.
La ville d’Abidjan est traversée par ”des gros trous ”(ravins) crées par des eaux de ruissellement au fil des années qui peuvent atteindre des dizaines de mettre de profondeur et de même pour la hauteur. Il y’en a partout à Yopougon Koweit derrière l’église les Assemblées de Dieu, à Niangon , à l’intérieur de la fôret du Banco , à Abobo N’Dotré etc…. Toutes les eaux qui passent par ces canalisations naturelles convergent toutes vers la lagune puis la mer. Il faut éviter d’être au mauvais endroit pendant cette saison de pluie diluvienne.
Anyama et ses terrains scabreux
Anyama allie ville et village, le côté Est par lequel est intervenu le drame constitue pour les couches défavorables le lieu où l’on retrouve de nombreux potagers. Ces populations qui vivent dans ce lieu cultivent pour la plus par des maraîchères. Le terrain d’Anyama est dans des cuvettes, des basfonds. Le traçage de la ville a été mal faite.
Et lorsque des maisons se retrouvent sur le passage de l’eau de pluie le drame est énorme comme ce qui est arrivé hier jeudi 18 juin. Pour éviter que cela ne se répète le gouvernement doit déguerpir les populations qui sont encore dans les zones à risques. Ouvrir les voies de canalisation pour permettre à l’eau de ruissellements de circuler. Et surtout donner à ses populations vivants sur ces sites des primes d’installations un peu élevées ( 150.000 frs l’année dernière).
Aimons-nous vivant ! Comme aiment à le dire les Ivoiriens.
Wyclef Jean