COTE-D’IVOIRE CODE ÉLECTORAL: LES PLATEFORMES CDRP, EDS ET LE PARTI URD MARQUENT LEUR DÉSACCORD .
5 février 2020La Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix (Cdrp), Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (Eds), deux plateformes de l’opposition, se sont prononcées, mardi 4 février 2020, sur les discussions entamées avec le gouvernement sur le code électoral. Le parti politique, l’Union républicaine pour la démocratie (Urd), présidé par Danièle Boni-Claverie, a aussi donné son avis sur le sujet.
Dans une note commune, ces 3 entités politiques ont, certes, salué l’initiative des autorités relative aux négociations sur le code électoral, mais elles ont aussi marqué leur désaccord sur des points contenus dans ledit code.
Ainsi, dans la note parvenue à notre rédaction, les plateformes Cdrp, Eds et le parti politique Urd demandent, entre autres, la réforme de la Cei, la prorogation des cartes nationales d’identité (Cni) arrivées à expiration et la gratuité de la confection des nouvelles pièces afin de faciliter l’inscription des citoyens sur la liste électorale, comme cela a été le cas pour les élections de 2010.
Ils disent aussi être opposés au « principe du parrainage politique et citoyen des candidatures à la présidentielle et aux législatives que le gouvernement et certains partis politiques alliés du Rhdp veulent introduire dans le code électoral ».
Les responsables de ces structures de l’opposition ont également donné leur avis sur la question du cautionnement.
Sur ce point, ils soutiennent que 250 millions de FCfa pour être en lice pour cette élection, c’est très élevé. « Concernant le découpage électoral, les critères proposés par Eds, la Cdrp et l’Urd sont: la population (75%) et la superficie (25%). Le gouvernement, appuyé par certains partis politiques alliés du Rhdp, a estimé que ce serait à la Cei d’en décider, là où nous estimions que cela relevait de la loi. Ce qui constitue un point de désaccord », ont-ils également indiqué dans la note.
Ils ont, par ailleurs, dit avoir exprimé des préoccupations sur le statut des représentants des candidats dans les bureaux de vote, leur droit à disposer des procès-verbaux de dépouillement, leur sécurité, la compilation des résultats dans les centres. Mais le gouvernement a estimé que ces questions relèvent de la Cei