Bouaké : Des hommes encagoulés continuent de traumatiser les enseignants
28 février 2019Il ne fait pas beau temps pour les enseignants dans le Gbêkê depuis quelques jours ils sont menacés de mort par des hommes encagoulés. Depuis hier(le mercredi 27 février 2019) beaucoup d’entre eux ont commencé à fuir la ville.
La psychose règne dans l’ex-capitale de la rébellion. Cette fois-ci ce ne sont les ex-rebelles qui font créés la panique au sein de la ville mais les militants du Rdr. Et précisément le député Bema Fofana dont le nom circulerait sur toutes les lèvres dans la capitale du centre. Joint au téléphone hier un enseignante qui réside dans le Gbêkê a dit ceci : ‘’Le régional du Midd(Mouvement des Instituteurs pour la Défense de leurs Droits) est menacé constamment. Son portail a été défoncé nuitamment.
Lui et sa famille n’ont passé la nuit à leur domicile’’ a-telle déploré. A la question de savoir qui les menace ? Elle a dit que ce sont les mêmes personnes encagoulées qui ont brulées les engins à deux roues des pauvres instituteurs. En ce qui concerne la bande sonore qui circulait sur les réseaux sociaux, elle a dit que selon des indiscrétions le principal commanditaire de cette bande serait aux mains des limiers de la police.
Et que les noms des leaders syndicaux à abattre cités sur cette liste sont exacts. C’est pourquoi ces enseignants ont préféré prendre la foudre d’escampette. A quoi bon de prendre de brandir des menaces contre des enseignants qui n’ont pour seules armes que la craie et le stylo rouge.
‘’Au lieu de bander les muscles contre les enseignants (des civils), ces poltrons feraient mieux d’aller prêter main forte aux FDS Burkinabés qui sont en proie à des difficultés au Nord contre les terroristes’’ a regretté un enseignant hier.’’ Les enseignants n’ont fait que demander un mieux être c’est tout. C’est un droit qui est reconnu à tout travailleur. Le droit à la grève’’ a renchéri un autre. Malgré la fermeté du gouvernement les enseignants sont plus que jamais solidaires et comptent avoir gain de cause.
K.J