Béoumi : Le calme est revenu, voici les leçons à tirer
17 mai 2019Cela fait deux jours que cette ville qui se trouve dans le centre de la Côte d’Ivoire est devenue un champ de violence intercommunautaire. Bilan s’est alourdit après les trois premiers morts. Les populations ont désertées la ville pour avoir la vie sauve.
Pour simple affaire d’altercation entre un jeune propriétaire de taxi moto Baoulé et un autre Dioula dès les premiers jours la spirale de violence a fait aujourd’hui des pertes en vie humaine. Les jeunes malinkés qui habitent cette ville ont mal vu l’arrivée des taxis-motos qui selon eux leur menait une concurrence déloyale. Pour ce fait seulement un jeune baoulé s’est fait taillader à la machette le premier jour. Ainsi cela a engrangé cette spirale de violence, l’intervention des forces de l’ordre a été critiquée. Pour d’autres les forces de l’ordre ont pris fait et cause pour un camp. Pourtant de part et d’autre des biens ont été détruits. Pour le professeur Mamadou Coulibaly ancien parlementaire et maire d’Azaguié , il faut une vraie armée républicaine avant 2020 à la Côte d’Ivoire pour éviter le chaos. A cela il faut ajouter le désarmement. Car faut le dire selon des sources présentes sur les lieux, des convois venus en renfort de Bouaké pour prêter main forte aux jeunes malinkés ont été interceptés. Tous ces faits montrent que la Côte d’Ivoire n’est pas à l’abri d’un autre 2010. Pour éviter cela, la société civile recommande une réconciliation vraie entre les Ivoiriens et surtout les désarment. Sinon 2020 risque d’être plus chaotique.
K.J