Après l’échec des 82 témoins, Pourquoi Laurent Gbagbo rentre libre en Côte dˋIvoire ?
30 avril 2018En effet le moment est venu pour que le peuple de Côte d’Ivoire particulièrement les pro-Gbagbo mettent fin à la page sombre de sa jeune histoire qui lui a été imposée de l’extérieur.
L’épilogue du procès de lˋEx président ivoirien Laurent Gbagbo sera gravée à jamais en lettre d’or dans les cœur .L’échec annoncé du complot initié en Côte d’Ivoire entre 2010 et 2011 par Ouattara et ses amis à savoir Nicolas Sarkozy ancien président de République Française pendant les faits, Luis Moreno Ocampo, l’ex procureur à la Cour pénale Internationale ainsi que l’actuelle procureure de la cour Fatou Bensouda va conduire à mettre hors d’etat de tous mouvements Gbagbo.
La France voyant son image, son prestige sur le continent s’écorner, va mettre tout en œuvre pour gagner ‘’son procès’’ à la Haye. Les 82 témoins à charge convoqués par la Procureur Fatou Bensouda ont défilé pendant deux ans, sans produire la moindre preuve venant étayer sa théorie, largement dictée par Paris. Selon elle, Laurent Gbagbo aurait ourdi un plan pour se maintenir au pouvoir par la force, par la violence et des crimes prémédités, c’est pourquoi il est passif de crime contre l’Humanité .Les faits incriminés se seraient passés au cœur de la guerre qui opposait l’armée ivoirienne aux rebelles pro-Ouattara venus du Burkina Faso voisin et du Nord de la Côte d’Ivoire à la suite du résultat contesté de l’élection présidentielle de 2010. Les différents épisodes citées par l’accusation pour parvenir à leur fin à savoir condamner Gbagbo, ont été contredits voire infirmés pendant l’audition des témoins .Mais il s’est avéré que le dossier était vide après deux ans d’enquête visant à inculper Gbagbo.
Il faut se souvenir que dès la procédure d’instruction, le tribunal de La Haye avait pointé l’inanité du dossier rassemblé par Fatou Bensouda, et l’insuffisance des charges. Au lieu de relâcher immédiatement le détenu, incarcéré au centre pénitentiaire de la CPI, depuis le 30 novembre 2011, il a été maintenu en prison, contre toutes les règles judicaires universellement acceptables sur la présomption d’innocence. Il est vrai que quelques semaines avant cette nouvelle entorse aux droits les plus fondamentaux, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, inquiet d’une possible remise en liberté de Gbagbo, s’était rendu à la Haye, sous un prétexte futile, après s’être tenu informé auparavant des délibérations de la CPI. Cela met en évidence qu’on était en présence d’un procès dont l’inspiration n’est pas judiciaire.
Mais il sert plutôt l’éloignement de Laurent Gbagbo du théâtre politique de son pays par une mise en détention aussi longue que possible. Cuno Tarfusser, juge-président de la chambre chargée de juger Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI) est favorable à l’arrêt total du procès. Pour faire revivre cette espérance et rassembler à nouveau les ivoiriennes et les ivoiriens, dans le respect de leurs origines, de leurs opinions et de leurs croyances, la libération du président Laurent Gbagbo ,et du ministre Charles Blé Goudé(qui paye sa fidélité au président), s’imposent comme un préalable incontournable, quelques soient les arguments juridiques ou « légaux » que les opposants à une telle libération voudraient faire valoir car, comme l’a écrit un jour Nelson Mandela : « au bout du compte, nous devons nous souvenir qu’aucune loi ni qu‘aucun système ne peuvent venir à bout de ceux qui luttent avec la justice de leur coté ». Laurent Gbagbo revient prendre son combat là où il s’est arrêté pour le bonheur des ivoiriens.
G.P