Annonce d’un grand meeting de la Jeds à Yopougon , Koua Justin Président : « Nous allons chasser démocratiquement Alassane Ouattara »
11 juillet 2018La Jeunesse de l’Eds (Ensemble pour la Démocratie et pour la Souveraineté) au grand complet a tenu une conférence de presse ce matin (mercredi 11 juillet 2018) au baron de Yopougon.
Après le fiasco de l’enrôlement, révision de la liste électorale, de la formation du nouveau gouvernement qui n’est autre « que l’équipe de campagne de Ouattara » l’heure de la mobilisation a sonnée à la Jeds conduite par Dahi Nestor et Koua Augustin. Il est temps pour eux de crier leur colère face au monde pour dénoncer le visage déshonorant et inhumain pour pouvoir d’Abidjan.
Pour eux la reforme de la Cei (Commission Electorale Indépendante) est plus que jamais nécessaire car Youssouf Bakayoko est forclos depuis longtemps.
« Youssouf Bakayoko est de probité douteuse, il est à la base des milliers de morts en Côte d’Ivoire après avoir donné des résultats des élections présidentielles au siège de Ouattara. C’est une institution corrompue. La Cei est déshonorée et pas fiable. Nommé pour 6 ans non renouvelable, cela fait 8 ans que Youssouf Bakayoko est là ». A-t-il révélé. Pour le président de la Jeds, la fraude pendant la révision de la liste électorales et d’autres faits suffisent pour demander le départ de Youssouf Bakayoko. Cette jeunesse de l’opposition se dit debout et ce jusqu’à satisfaction totale de leurs revendications.
A savoir la reforme de la Cei et le départ démocratique de Ouattara. C’est pourquoi il demande à tous ceux qui ont été frustrés, les nouveaux habitants du cimetière de Port-Bouet, les fonctionnaires et tous ceux qui ne veulent plus vivre le calvaire que leur impose Ouattara de les rejoindre à la place Cp1 le samedi 28 juillet 2018, à 9 heures pour un grand meeting. Pour Koua et ses camarades tant qu’ils n’ont pas eu gain de cause, ils ne baisseront pas les bras. A la question de savoir s’ils n’ont pas peur des dispositifs impressionnants du pouvoir lors de leurs différents manifestations et des arrestations des membres de l’opposition, voilà ce qu’il a répondu : « La peur paralyse, si nous avons peur, nous allons continuer d’être des esclaves dans notre pays. Depuis le 11 avril 2011, le régime despotique d’Abidjan a son épée qui plane sur la tête des Ivoiriens. Si on n’entreprend rien, ce n’est pas bon. Je ne m’interroge pas, je dois agir. Chacun à son niveau quelque soit le lieu où il se trouve doit faire son travail, dire au peuple de conduire elle-même son destin. Qu’est ce qu’ils vont faire que je n’ai pas encore vu. Quittons les intrigues » a-t-il martelé. Il faut noter que pour la tenue de giga meeting les autorités administratives sont informées.
Jc Deli