Affaire ”Une machine incendiée à Diabo” : Les dessous d’une affaire politique”
12 mai 2022C’est la dernière réaction à laquelle l’on pouvait s’attendre alors que la destruction de la machine reste au centre d’une chape de mystère et suscite une vive indignation au sein des cadres et élus locaux. Et pourtant, comme mettant à exécution un plan savamment préparé, l’ex-déléguée communale associée du RHDP de Diabo, a vite fait de surfer sur ce sinistre pour passer à l’offensive. Négativement parlant. Avec un objectif clairement défini. Alors qu’elle aurait pu et dû se limiter à condamner les auteurs de cet acte de vandalisme, Rébecca Yao a pris, en sus, le parti du procès d’intention à l’effet de jeter le discrédit sur certains de ses adversaires politiques et principaux challengers aux élections locales à venir. Mieux, cette sortie, sur facebook (sic) tend à incriminer l’un des leaders charismatiques du peuple Gblo, l’honorable Jacques Assahoré Konan, député de Diabo – Languibonou, ex-délégué départemental Rhdp de Botro et actuel Secrétaire National du Rhdp chargé des points focaux dans les ministères. La figure de proue locale du RHDP est, sans aucun doute, dans le collimateur de la présidente de Diabo Ville émergente et de son camp. Mais pourquoi un tel acharnement ?
Une cabale tous azimuts pour saper la réputation de Jacques Assahoré …
La réponse à cette interrogation est à rechercher dans la percée du natif de Boukébo dans le Gblo et dans les localités environnantes à l’aune de ses actions en faveur de la communauté et la parfaite amplification, par ses soins, de la politique de développement du président de la République, SEM Alassane Ouattara. C’est l’un des leaders qui impose respect et admiration, un grand technocrate et manager reconnu dans les arcanes de l’administration financière. Avec maestria, il a embrassé la politique sous la bannière du RHDP et se présente comme un infatigable promoteur de ses idéaux. En homme de terrain, pragmatique, il concrétise, dans sa localité, la vision d’une Côte d’Ivoire solidaire et émergente, sous le leadership du président de la République. Les témoignages sur son engagement social sont légion dans le canton Gblo, un bastion réputé proche du PDCI RDA. D’ailleurs, lors des dernières festivités de la Pâques, l’honorable Jacques Assahoré Konan, par l’entremise des membres de son cabinet politique, a accompagné plusieurs mutuelles de développement économiques de la région. Preuve de sa proximité et de son leadership agissant. Tout naturellement, sa popularité grandissante dérange des nageurs en eaux troubles, à l’approche des consultations locales. Plutôt que de saluer sa politique d’implantation du RHDP dans une zone traditionnellement acquise à l’opposition, c’est à une salve de méchanceté et de diabolisation qu’il est soumis. Aussi, Rebecca Yao dans sa publication sur facebook avance-t-elle ceci : « Je constate aujourd’hui avec amertume que le poste RHDP aux législatives est bien PDCI puisque le titulaire, à cause de sa fonction administrative ne peut pas siéger, et que la suppléante est toujours restée PDCI ». Quel rapport cela peut bien avoir avec l’incendie d’une machine ? N’est-il pas vrai qu’il faut travailler avec l’« ennemi » pour en faire un associé ? Comment Assahoré Konan Jacques peut-il implanter le RHDP à Diabo et Languibonou autrement qu’en piochant au PDCI, au FPI etc. ?
De toute évidence, se servir du prétexte d’une machine qui, de surcroît, était à l’arrêt depuis plusieurs semaines avant l’acte de vandalisme du 08 mai, pour pondre des accusations vides de substance, n’est qu’une aventure vouée à l’échec.
Landry KOUAME avec M.DEGNALEY de info Gbèkè