A moins de 30 mois de la présidentielle : Des pro-Gbagbo toujours en exil et détenus dans les prisons.

Ces dernières années, les élections en Côte d’Ivoire ne se sont pas déroulées sans qu’il ait des heurts. Celle de 2010 a fait plus de 3.000 morts. Des plus anonymes aux militaires. Les élections approchent encore à pas de course pendant que les blessures ne sont pas totalement cicatrisées et cela ne m’émeut pas le gouvernement en place.

De nombreux Ivoiriens sont encore en exil  pourtant notre loi fondamentale l’interdit. Après la crise postélectorale des Ivoiriens pour avoir la vie sauve face à l’invasion de leur pays par une horde de rebelles ont envahi les pays limitrophes.

Ceux qui avaient plus de moyens se sont retrouvés en Europe. Parmi eux certains ont eu leurs biens et plantations gelés jusqu’à ce jour. Les partisans de Gbagbo qui ont eu le courage de rester en Côte d’Ivoire se sont vus traqués. Nombre d’entre eux ont  subit les pires exactions.

Samba David un leader de la société civile qui a fini de purger sa peine encore en prison sans jugement

On compte par dizaines ceux qui ont rendul’âme dans les geôles du pouvoir. Les survivants continuent de purger des peines en n’en point finir dans des conditions très pénibles. Des milliers d’hommes et de femmes ne sont pas rentrés encore au bercail que sonne une nouvelle élection en 2020. Seuls le Fpi de Sangaré réclame au sein de l’Eds la venue des exilés et la libération de tous les détenus pro-Gbagbo. Les autres partis politiques moins soucieux de ce fait, pensent eux, allé au plus vite pour finir avec ses  élections. Pourtant sans la réconciliation de tous les fils de la Côte d’ Ivoire, ce ne sera pas possible. C’est dans ce sens que l’Eds a lancé le boycott du recensement des électeurs, et partant de la Cei (Commission électorale indépendante). Que faire pour avoir des élections apaisées et transparentes ? C’est la question qui devrait animée tous nos acteurs politiques malheureusement…

Koudou Jean