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Sortie irréversible de Gbagbo ,tous les signaux sont verts

Sortie irréversible de Gbagbo ,tous les signaux sont verts

12 juin 2018 0 Par Jean Claude Deli

Rien ne pourra arrêter la sortie du ‘’fils du peuple’’. C’est une sortie historique et irréversible. Les prophéties l’avaient prédit il ya longtemps mais les septiques n’avaient pas crus. Voici ce que ce dont doutaient les oiseaux de mauvais augures est en passe de se réaliser. Aujourd’hui dans toutes les presses, quelle soit verte ou bleue, tous parlent de plus en plus de la sortie imminente de Gbagbo.

 

Sur le plan juridique, après plusieurs demandes de libertés provisoires  rejetées l’on ne croyait plus à une probable sortie de Gbagbo. D’autres personnes à qui cette situation d’emprisonnement profite allaient jusqu’à souhaiter le pire pour le Woody de Mama. Mais, ils ne savaient que Dieu n’avait pas dit son dernier mot. Il a agit en faveur du fils de Koudou Zêpê et de Gado Marguerite. Aujourd’hui il est permis à Gbagbo et son ministre de la jeunesse un acquittement. Or lorsque la justice parle d’acquittement, c’est qu’il y’a insuffisance de preuve. S’il y’a insuffisance de preuves que ces dignes fils de la Côte d’Ivoire ne sont pas loin de la sortie. Mais ce qui vient renfoncer la foi des partisans de Gbagbo est l’acquittement d’un pénitencier de la Haye, en la personne de Jean Pierre Bemba. Cette sortie de l’opposant Congolais a ravivé les espoirs.

Sur le plan politique : Beaucoup d’eaux ont coulé sous le pont et les partisans de Gbagbo malgré l’exil, les tueries, les confiscations de biens, les emprisonnements sont restés dignes dans la douleur et n’ont point fléchi. Aujourd’hui l’Eds (Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté) se présente comme la meilleure plate forme de l’opposition en Côte d’Ivoire. Et elle multiplie les appels de boycott  de l’enrôlement sur le terrain. Aussi tous les mensonges distillés dans le monde sur Gbagbo ont commencé à tomber les unes après les autres. Les écailles ont commencé à tomber des yeux. Gbagbo qui était présenté comme un criminel, comme un bourreau est aujourd’hui présenter comme la vraie victime de l’impérialisme occidentale. A cela s’ajoute le jeu trouble d’Alassane Ouattara actuellement, lui qui était présenté aux yeux du monde comme un démocrate hors paire et qui tiendrai sa parole face à la limitation du mandat présidentiel, est entrain de tergiverser. Malgré tout l’espoir mis en lui par les occidentaux, il n’a pas pu réconcilier les Ivoiriens. La tension reste vive encore dans le pays.

Sur le plan social : Les Ivoiriens regrettent l’absence de Gbagbo, sur leurs lèvres circule ce mot : « Gbagbo ka fissa » pour dire que Gbagbo était mieux qu’Alassane. Aujourd’hui des Ivoiriens  sont expropriés de leurs terres, de leurs maisons, de leurs terrais (Le cas Cocody Danga a fait coulé beaucoup d’encre et de salive) sans que cela n’émeuve le gouvernement. A cela s’ajoute l’inflation des prix des denrées de premières nécessités qui ne sont plus à la portée de tous. Tout a augmenté. Le Kilogramme de viande  est à 2750 frs Cfa actuellement sur les marchés. C’est compliqué pour les Ivoiriens de moyenne classe de se nourrir aujourd’hui. Ne pas oublier également le rattrapage ethnique qui fait rage en Côte d’Ivoire. Avec Alassane les Ivoiriens ont oublié les notions telles que ‘’l’appel à candidature ‘’ que lançait Gbagbo.

Sur le palan spirituel : Les prophètes avaient prédit la sortie de Gbagbo, il y’a longtemps. Ils ont dit que Gbagbo allait sortir de ce labyrinthe qu’est la Cour Pénale Internationale. Ce qui est en train de se produire actuellement. A preuve monde entier parle de plus en plus de sa libération. C’est pourquoi ces hommes de Dieu se servent du passage de Habacuc dans la bible pour illustrer leurs propos. ‘’Si la prophétie tarde, attends-là car elle s’accomplira certainement’’ dit la bible.

De la nécessité de la libération de Gbagbo : Les juristes s’accordent à dire que le dossier Gbagbo est vide. C’est un problème politique. Sinon il y’a longtemps que Gbagbo serait dehors. On veut le maintenir en prison pour permettre à Alassane de gouverner. Il a été déporté et son peuple le réclame. Gbagbo avait dit ses détracteurs que : «  je suis assez responsable pour me faire sortir d’ici ». Le temps ce second nom de Dieu, lui donne raison aujourd’hui.

Jc Deli