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Crise dans l’enseignement supérieur : La Fesci souffle un vent de panique au ministère de  la tutelle.

Crise dans l’enseignement supérieur : La Fesci souffle un vent de panique au ministère de la tutelle.

3 mai 2023 0 Par Jean Claude Deli

La Fesci est réellement entrée en grève, hier mardi 2 mai 2023, sur toute l’étendue du territoire ivoirien comme elle l’avait annoncé des jours auparavant.

Une action de revendication illimitée jusqu’à la résolution des problèmes évoqués dans le préavis de cette grève.

C’est du moins ce que son secrétaire général, Allah Saint Clair dit Makélélé, a confié aux différents organes de presse venus au siège de la structure sis au Campus de Cocody, pour s’imprégner de l’évolution de la situation.

D’après les informations recueillies ici et là, les capitales politique et économique, respectivement, Yamoussoukro et Abidjan sont paralysées avec plusieurs autres localités de l’intérieur qui abritent des grandes écoles et universités.

La grève trouve des poches de résistance quant à sa mise en exécution.

Plus représentatif que la FESCI dans les villes de Bouaké et Korhogo, le Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (CEECI), a fait barrière aux grévistes en minorité dans ces localités.

Le secrétaire général de cette organisation syndicale, Ouattara Klebien Jacob, a expliqué au téléphone que « le ministère avait déjà fait des efforts concernant lesdites revendications et qu’il fallait sursoir à cette grève pour donner une chance à des négociations ».

Alors qu’il ne l’avait pas fait dans ses premiers communiqués produits à la suite de sa rencontre du samedi 29 avril 2023 avec les organisations syndicales estudiantines et scolaires, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a convié la FESCI et ses structures sœurs à une table de négociation prévue de se tenir le jeudi 4 mai prochain.

Cette convocation rendue publique sur la page Facebook officielle dudit ministère, lundi 1er mai, c’est à dire, la veille de la grève, est perçue chez les grévistes comme un vent de panique qui souffle sur le patron de l’Enseignement supérieur et ses collaborateurs.

En preuve, les frondeurs mettent en exergue les communiqués  produits puis modifies à plusieurs reprises ; ce, avec une fréquence déconcertante.

VDB