Côte d’Ivoire (politique): Une autre defection dans le camp d’Affi N’Guessan
12 août 2021UN AUTRE DÉPART ( ARSÈNE TOUHO) DU FPI (AFFI)?
C’EST FINI POUR MOI !!!
A MES CONTRADICTEURS
Sachez que nos empoignades, ce n’était que le temps du débat. Je ne suis pas rancunier. Si j’ai crânement défendu mes opinions dans cette crise, c’est parce que les idées (la démocratie, la tolérance, le dialogue) qui ont fondé ma conscience politique se trouvaient ballottées. Et je ne me donne pas une opinion pour l’étouffer en moi.
Encore une fois, je ne pouvais pas être affidé pour la simple raison que je ne pouvais pas être GOR (les deux ex faces rivales d’une même ex pièce, le FPI). Dans votre crise j’ai partagé la même position que les partisans d’Affi Nguessan, et je n’en ai pas honte du tout. Mieux je réitère que dans ce qui était le FPI, Mamadou Koulibaly, Affi Nguessan et Simone Gbagbo sont les 3 personnalités que j’apprécie.
Je dois même avouer que j’ai admiré davantage Affi Nguessan pour sa résilience et son sens de la tactique politique. Il m’est arrivé de me prendre de compassion pour lui pcq je déteste l’injustice et j’ai un faible pour les faibles.
AUX JEUNES MILITANTS POLITIQUES
Cette crise m’a inspiré un seul conseil pour vous : si vous voulez faire la politique sans rester à la traîne de l’histoire, ne vous donnez pas de “OPAH” (papa) ni de “OMAN” (maman). Laissez ça aux Prisca Digbeu qui ne se sentent bien qu’en dehors de la politique.
Je le dis parce que le respect de vos leaders peut largement se passer de ce paternalisme qui annexe vos consciences. Je le dis parce que à la dernière minute des prolongations, j’ai entendu le mot “parricide” pour illustrer le fait de se retrouver opposé au “père” dans le débat politique. Et pourtant je n’ai jamais entendu parler d’infanticide en politique quand c’est le père qui vient contrarier le “fils”.
C’EST FINI POUR MOI
Parce que mes questions dans votre crise ont trouvé les réponses que je cherchais et j’en ai tiré les enseignements qu’il faut. Je n’ai plus aucune raison de continuer ce débat.
Mais permettez moi de partager avec vous ma peur : votre crise qui n’a fait que changer de dénomination, qui change vos positions (de Côte à côte, à face à face) sans être finie, sera probablement plus violente, pcq vous avez déjà trouvé l’excuse qu’on “pardonne plus facilement à un ennemi qu’à un ami”.
Dans vos différences et dans vos contradictions, vous avez le droit de voir respectés vos droits fondamentaux. C’est un autre combat, le nouveau combat dans lequel nous nous engageons.
Pour ce que je vois venir, ne donnez pas à la justice ivoirienne et au pouvoir Ouattara l’argument de l’ordre public…!!!
Cordialement !!!
ARSÈNE TOUHO