Après l’appel du boycott à l’enrôlement par l’Eds D’autres mouvements politiques et Ong suivent
26 mai 2018L’Eds (Ensemble pour la démocratie et la souveraineté) a tenu une conférence de presse le vendredi 25 mai 2018 à Cocody. Il ressort simplement de cette conférence le boycott de l’enrôlement de la population prévu par la Cei (Commission Electorale Indépendante) du 18 au 24 juin 2018.
L’Eds une plate politique proche de Gbagbo a pour vocation de conserver les acquis démocratique de la Côte d’Ivoire depuis l’adoption du multipartisme depuis le 30 Avril 1990 par le Président Laurent Gbagbo. C’est pourquoi le professeur George Ouegnin au cours du point de presse a dit : « nous n’avons pas le droit de décevoir et nous ne décevrons pas. C’est pourquoi, nous appelons tous les Ivoiriens épris de justice, de paix, de liberté et de démocratie à s’abstenir, à prendre part, de quelque manière que ce soit à ces opérations d’enrôlement à laquelle, une institution illégale et illégitimes les appelle. » A-t-il martelé.
Un avertissement à la Cei, une institution par qui le scandale est arrivé en Côte D’ivoire. Ce pays a connu des heures sombres avec son cortège de morts. Plus de 3.000 morts. Et aujourd’hui le président de cette institution Youssouf Bakayoko comme s’il avait fait un bon travail est toujours maintenu à son poste par le pouvoir en place. On a l’impression qu’il a reçu une récompense par le pouvoir en place comme un mépris pour les Ivoiriens qui continuent de souffrir le martyr.
En plus du personnage du président de la Cei qui pose problème, il y’ a le découpage électorale, un coupage beaucoup critiqué par l’opposition parce que mal fait. Ou du moins fait en fonction de la cartographie électorale du Rhdp. On augmente le nombre de députés ou de maires dans les lieux où il y’a une forte densité ou concentration de leur militant pour faciliter les victoires de ce groupement politique en ces lieux.
Ce qui est jugé anormal par l’opposition. Aussi la cour africaine des droits de l’homme et des peuples condamne la forme actuelle de la Cei. Car elle prépare à une fraude certaine et elle est aussi caduque. C’est pourquoi à la vue de tout cela, l’Eds demande à ses militants de rester chez eux, de ne participer d’aucune manière ou d’une autre à cet enrôlement. Pour ne pas être complice de la fraude que prépare-le pouvoir. La présidentielle 2020 n’est plus loin donc il ne faut pas faillir à la lutte. L’Eds a bien murir cette réflexion de boycott avant de la lancer vu le sérieux qui la caractérise. Signalons que déjà, de nombreuses Ongs et partis politiques vont s’engouffrer dans cette brèche ouverte par le professeur Ouegnin pour dire non à la Cei. Pour preuve le Gpate (Groupe de Plaidoyer et d’Action Pour la Transparence Electorale) a dit non égalemnt au cours d’une conférence de presse le même jour à cette institution « illégale et illégitime ». Affaire à suivre…
Jc Deli