Infrastructures routières : ROUTES PÉRIODIQUES ?
20 octobre 2019
Les salves viennent du PDCI. Selon le président Henri Konan Bédié, elles sont «biodégradables». Tandis que pour le professeur Guikahué elles sont, à l’image d’un cachet médicinal, «effervescentes».
Quel que soit l’adjectif utilisé pour les qualifier, la vérité est que l’état physique des nouvelles routes bâties par Alassane Dramane Ouattara (Pardon au Procureur, mais nous sommes contraint d’ajouter l’appellation « Dramane » tant que le Président Ivoirien continuera lui-même par se désigner avec l’abréviation ADO), inquiète. Pourquoi ne résistent-elles donc pas, ces routes, aux intempéries. De deux questions l’une, soit le bitume est de mauvaise qualité ou alors les concepteurs de ces ouvrages ne sont pas techniquement compétents.
Alors question ?Quel est donc le mode d’attribution des marchés de construction des routes en Côte d’Ivoire sous Ouattara ? Qui sélectionne et contrôle les entreprises qui les construisent ? Et enfin comment se fait le suivi-contrôle de l’Etat qui finance ces projets? Il faut identifier les fautifs afin que les maigres ressources de l’ Etat ne soient pas gaspillées dans des infrastructures liquéfiables et éphémères
Car on en rit, on se moque de l’adversaire politique mais en vérité, une route n’est pas la propriété d’un Président mais du pays.
Ce serait donc bien dommage que la présidence de Ouattara s’efface des mémoires en 2020 en même temps que ses routes.
Djedje Augustin