Politique nationale : Ouattara nomme Vagondo pour réduire les mages de manœuvre de Hambak
11 septembre 2019Dans nos précédentes publications nous avons dit que Vagondo était un homme sévère et que sa nomination cacherait des non-dires. Et oui ‘’La Lettre du Continent’’ vient de lever le lièvre.
Le ministre Vagondo Diomandé un proche de feu-Guei Robert, garde de corps particulier de Ouattara a été nommé pour contrer selon la lettre du continent l’actuel ministre de la défense dans son évolution. Car il faut reconnaitre que sur le terrain l’homme jouit d’une obédience considérable au près de ses militaires. Il a imprimé sa marque de ‘’Golden Boy’’ à cette armée devenue un peu plus ‘’choco’’. En témoigne le dernier défilé militaire des forces spéciales et de d’autres corps le 7 août dernier. Par contre Gon Coulibaly le poulain de Ouattara pour la présidentielle de 2020 à du mal à s’imposer dans l’armée. Le général Vagondo serait-il l’homme de la situation ?
Lisons ensemble la réponse dans ‘’la lettre du continent : ‘’ On ne peut pas cacher le soleil avec une main ». Cette évidence s’applique à l’entourage du Président de la République Alassane Ouattara. Ce n’est en effet plus un secret pour personne, une grave crise de succession sévit autour du chef de l’état. Entre Hamed Bakayoko et Amadou Gon Coulibaly, l’amitié a laissé la place à la rivalité.
Le 21 juin dernier, lors de la réouverture du l’hôpital Houphouët Boigny d’Abobo (dans le nord d’Abidjan) le ministre de la défense avait évoqué une réconciliation qu’il aurait scellée avec son aîné en terre sainte (La Mecque). Mais en réalité, le torchon brûlerait toujours entre les deux proches collaborateurs d’Alassane Ouattara.
Dans cette guerre des héritiers, ADO semble cependant avoir déjà choisi son camp. Dans sa parution de ce mercredi 11 septembre, « la Lettre du Continent » révèle qu’«en nommant le chef du GSPR, le général d’armée Vagondo Diomandé, un haut gradé de l’armée, au poste de ministre de la sécurité, le président Alassane Ouattara entend contenir l’influence grandissante du ministre de la défense Hamed Bakayoko…
Un homme capable de tenir tête à ce dernier.» Poursuivant son analyse le journal en ligne dévoile que celui qui est pressenti pour la succession de Vagondo à la tête du GSPR « n’est autre qu’Ibrahim Gon Coulibaly, petit frère du premier ministre Amadou Gon Coulibaly ».
En le nommant premier ministre, Alassane Ouattara a placé Gon Coulibaly sur une rampe de lancement pour la présidentielle de 2020. Mais Gon Coulibaly, lui, divise et interroge. Même dans son propre camp, on ne cache plus son scepticisme. Cependant il reste le préféré du Président et de son mouvement politique. Sauf que la montée en puissance du jeune Hamed Bakayoko dérange un peu les plans du patron. D’où, la nécessité de dépouiller un peu le Maire d’Abobo de certains pouvoir.
Certes, il est le tout puissant ministre de la défense, il a donné une fière allure aux forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) et tient de main de maître cette armée qu’il a façonnée. De quoi inquiéter ses adversaires, particulièrement le camp du premier ministre Amadou Gon. La nomination de Vagondo Diomandé aurait donc pour objectif de réduire l’influence de « Hambak » et la probable nomination d’Ibrahim Gon Coulibaly à la tête du GSPR permettrait au Premier ministre de contrôler une frange importe de l’armée ivoirienne et sa très stratégique unité de protection du chef de l’état et des VIP en déplacement dans le pays’’.
Est-ce que Ouattara pourra éviter le clash entre ‘’Hambak’’ et le premier ministre Gon Coulibaly ? Car à l’approche de la présidentielle de 2020 , les appétits deviennent voraces. Affaire à suivre…
K.J et la Lettre du Continent