Affaire le salaire des fonctionnaires a augmenté de 32 %, le coût de la vie aussi

Aujourd’hui mardi 1^er mai est la commémoration partout dans le monde fête du travail.

La particularité en Côte d’Ivoire est que depuis maintenant une décennie, pour avoir du boulot en Eburnie, il faut se réveiller tôt. Actuellement le secteur d’activité où le gouvernement recrute énormément  est le concours d’instituteurs adjoints. Mais ce qui capte notre attention en ce jour est le discours du premier ministre Mamadou Gon, ancien ministre de l’agriculture, dans lequel, il dit que les fonctionnaires ont eu une augmentation de 32 %  par rapport à leur salaire de base. Cette affirmation n’est pas loin de la vérité.

Mais en Côte d’Ivoire, surtout avec le pouvoir Ouattara, il faut reconnaître que lorsque le gouvernement vous donne de l’argent avec la main droite, il le récupère avec la main gauche. Aujourd’hui les prix des denrées de premières nécessités, ont augmenté sur les marchés. Lorsque nous prenons les prix de l’huile, du lait, du sucre, des savons du beurre, mêmes les plaquettes d’œufs dans les grandes surfaces, tout à augmenté. Sans oublier le prix du transport  intercommunal et inter-villes. Abidjan-Bouaké, Abidjan-Yamoussoukro et autres.

Les transports ont grimpé. Les loyers là, on n’en parle pas. Ils augmentent chaque fin de mois. Les propriétaires de maisons stressés par les impôts changent les prix des loyers sans l’avis des locataires. A cela s’ajoute la scolarité des enfants, une enquête a permis de constater que dans peu de temps, les pauvres ne pourront plus scolariser leurs enfants. Car les inscriptions des enfants admis à l’université et à l’entrée en 6è sont intenables, ils sont compris aux collèges entre 55.000frs et 150.000frs. A l’université la note est plus salée.

Quant aux médicaments et aux prestations dans les hôpitaux, c’est pitoyable ! Aujourd’hui pour les travailleurs du public, l’Ifci  (l’intersyndical des fonctionnaires de Côte d’Ivoire) la lutte a payé et les Sda (Stocks d’arriérés)  sont en train d’être réglés. Mais le payement est lent et il s’étend sur quatre ans et par vague d’immatriculations. Ce qui fait que les fonctionnaires ne ressentent pas leur argent. Voilà la triste réalité en Côte d’Ivoire. Le coût de la vie absorbe le peu d’effort consenti par le gouvernement.

JC DELI