Côte d’Ivoire : Emprisonnements à répétitions des opposants, pourquoi ne pas tenir sa langue ?

Quoiqu’on dise c’est Ouattara qui est au pouvoir, il faut respecter son autorité, c’est lui   qui est là  jusqu’à preuve du contre. Pour cela les opposants doivent pouvoir tenir leur langue.

La bible dit que le pouvoir de la vie et de la langue se tient au bout de langue. Savoir aussi tenir sa langue aussi nous éloigne des ennuis. Surtout lorsqu’on fait partir du cercle rapprocher de Soro Guillaume, il faut attention. C’est le cas du doyen Bamba Moriféré l’éternel opposant depuis Feu Félix Houphouët Boigny , le premier Président de la Côte d’Ivoire en passant par Gbagbo pour atterrir à Ouattara.

En cette période proche électorale (-de 17 mois des élections) il faut se méfier du pouvoir d’Abidjan qui chercherait des poux partout y compris dans les cheveux de ses anciens alliés. Soro la tête de file de l’ex-rébellion a voulu tenir tête à Ouattara. Cela lui a valu plusieurs plumes. Comme un oiseau, il a été plumé. Soro Guillaume a perdu  successivement la présidence de l’assemblée nationale et la vice-présidence de l’Afp (Assemblée Parlementaire Francophone).

Ce n’est pas  le père de l’ex-ministre de la communication, l’avocate Affoussiatou Bamba qu’il va louper. En cette période si sensible, il faut savoir raison garder pour éviter les frustrations entre le pouvoir et l’opposition. De 2011 à 2019 , Dieu seul sait le nombre d’opposants qui ont visité les goulags du pouvoir. Le nombre fait peur. Tantôt on les nomme pro-Gbagbo, tantôt prisonniers d’opinions. L’opposition  reste bâillonnée par le pouvoir actuel. Seules des élections crédibles en 2020 pourront sortir la Côte d’Ivoire de cette impasse.

Kpantin Martinson