MEDIA : célébration de la 26e journée mondiale de la liberté de la presse, RFS a enregistré moins d’atteinte à la liberté de presse en côte d’Ivoire.
3 mai 2019C’est ce vendredi 3 mai 2019 que cette journée a été célébrée partout dans les quatre coins de la planète. Abidjan n’a pas été épargnée.
Le thème de cette année est :’’le rôle des médias dans la démocratie et les élection’’. Ces autour de cela que plancheront les journalistes Ivoiriens qui, il faut le de dire ont connu des déboires individuels. Il n’est pas facile d’être journaliste sous les tropiques. Il faut souligner que dans le monde selon reporter sans frontière (Rfs) le constat est que moins de 10 % de la population dans le monde vit aujourd’hui dans un pays où les journalistes peuvent exercer leur profession dans un environnement favorable et dans de bonnes conditions de liberté d’indépendance.
Seulement 9% de l’humanité vit dans un pays où la situation de la liberté de la presse est considérée par RSF comme bonne, rapporte l’organisation dans un communiqué ce vendredi. Le constat général est que sous le terrain les journalistes sont sous -équipés comparativement à leurs confrères de l’occident qui ont tout. C’est lors de l’enregistrement des émissions de Rfi à Marcory lors du Femua que nous avons constaté que beaucoup reste à faire pour les journalistes Ivoiriens.
Après le sous –équipement, il faut ajouter la formation. Les journalistes ont constamment besoin de recyclage car on ne finit jamais d’apprendre dit-on. Quant au fait que le journaliste à un 4e pouvoir, cela reste un leurre sur le bord de la lagune ébrié. Mais la frénésie avec laquelle l’Etat a traité le dossier L’on ‘’Kemi Seba ‘’ un blogueur, un activiste montre que se pouvoir reste intacte. Cependant les chaines d’Etat restent encore caporalisées. Les opposants y ont accès difficilement. Depuis le 11 avril 2011, l’ex-première Dame par exemple ne regarde plus la Rti. Chaîne de Radio –télévision est traitée par beaucoup d’opposants comme une chaîne de propagande du Rhdp-unifié. Pour une liberté véritable, il reste beaucoup à faire en Eburnie selon les spécialistes de la communication. Les journalistes n’ont pas boudé leur plaisir en commémorant cette 26 e journée. Une marche à travers les rues de Cocody.
K.J