Fête du 1er mai : Abidjan docile, Paris très agitée

Des scènes désastreuses et violentes au cœur de Paris, les qualificatifs sont insuffisants en ce qui concerne les revendications violentes des travailleurs au niveau de la France.

 Le coup d’envoi a été donné par les gilets jaunes, il y’a de cela 24 semaines. En Côte d’Ivoire, les événements se sont passés sans heurts. A Abidjan les trois grands lieux de célébrations de la fête des travailleurs sont Yopougon pour l’Intersyndical des fonctionnaires de Côte d’Ivoire, à Adjamé au centre d’Abidjan pour les syndicats affiliés à la centrale ‘’Dignité’’ et au Plateau au centre d’affaire où se trouve le cœur du gouvernement et les autres syndicats. Il fait le dire en Côte d’Ivoire la majorité des revendications se concentrent sur l’indemnité de logements, les profils de  carrières etc…

A Abidjan , on a défilé tranquillement

Le secteur éducation-formation avait donné déjà le ton par une grève d’un mois qui a aboutie à un cadre de discussion entre la Coalition des Enseignants de Côte d’Ivoire et la primature. Un ultimatum avait été donné par cette coalition qui a donné un mois au gouvernement au cas o, celui ne prenait pas en compte leurs revendications jusqu’au 30 avril 2019. Voilà qu’aujourd’hui 1^er mai les échos venant de la primature ne sont pas bons pour les enseignants, on attend la conduite qu’ils tiendront dans les jours à venir .Affaire à suivre. Cependant lorsque vous comparé les manifestations de Paris et celles d’Abidjan vous rendez compte que les travailleurs d’Abidjan  n’ont pas trop de problèmes car ils sont amorphes.

Wyclef Jean