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Procès de la honte : Huit clos partielle, les avocats de la défense ridiculisent le juge président

Procès de la honte : Huit clos partielle, les avocats de la défense ridiculisent le juge président

1 février 2019 0 Par Jean Claude Deli

C’est vraiment très chaude à la Cpi , les avocats de la défense sont entrain de faire un travail formidable à la face du monde. Ce vendredi 1er février 2019, jour  de jugement des personnes acquittés, le juge-président se confond parfois à aux avocats de l’accusation. Mais rapidement il est vite ramené sur terre par soit Me Altit Soit Me Knoops.

Pour ces deux avocats émérites il n’y a pas de base légale pour maintenir leurs clients (Gbagbo et Blé) en détention alors qu’ils sont acquittés. C’est pourquoi Me Knoops est allé plus loin pour demander au juge président ce lui montrer un livre de droit dans lequel il est écrit qu’une personne acquittés ne recouvre pas la liberté. Et le juge –président a été incapable. Il a évoqué le cas de la TPI (Tribunal Pénal International) où 19 ont été appelé  en appel alors qu’elles étaient acquittés. Là encore Me Knoops lui a rafraichi la mémoire. Pour dire que les 19 personnes acquittées ont été relâchés immédiatement.

 

Actuellement il n’y a pas même pas plus de débat, les avocats de la défense réclament la liberté sans condition de leurs clients. Il faut dire que le juge président qui a pris fraîchement fonction  et les avocats des défenses se sont accrochés à l’article 83-3-c1 qui prévoit des circonstances exceptionnelles. Or cette circonstance exceptionnelle ramerait à la liberté conditionnée. Là encore Me Knoops les a ramenés sur terre. Pour dire que la liberté  avec des circonstances exceptionnelles ne se traite dans la chambre d’appel mais dans la chambre de 1ere instance. Et qu’une liberté ne doit pas avoir de limite. Pour les avocats de la défense aucune circonstance ne doit justifier le maintien de ses clients en détention. Il faut dire par rapport à ce que ce qui vient de se passe en ce jour à la Cpi , Gbagbo et Blé sont libres sans conditions. C’est pour ajouter une cerise sur ce gâteau de leur libération que le procès continue encore. Sinon au vu du droit Gbagbo et Blé sont illégalement détenu. Donc y’a problème.

JC DELI