Cpi : 3e jour de la reprise du procès, Me Knoops avocat de la défense fait une vraie démonstration du droit, un cours magistral sur les ‘’oui-dire’’ et les ‘’oui-dire anonymes’’
15 novembre 2018Hier le mercredi 14 novembre 2018, les avocats de Blé Goudé sont rentrés en scène mais quel délice !
Devant le président de la cour Cuno. T , il a montré qu’il des choses qu’une chambre ne peut pas accepter. A savoir des accusations gratuites contre son client. Des accusations en majeures parties basées sur des ‘’Oui-dire anonymes’’. Il a pris plusieurs exemples basés sur des fausses accusations pour étayer sa thèse. D’abord le Gpp qu’on accuse d’être le bras armé de la galaxie patriote. Elle a été crée en 2003 par Charles Groguhé, Touré Zeguen, Eugène Djué etc.… et aucune de ces personnes n’est cité par l’accusation.
Il continue pour dire qu’on accuse cette organisation d’avoir commis des exactions sur des personnes. Et la défense possède la liste de ses 21 personnes, au lieu de les interroger, l’accusation s’appuie sur les rapports des organismes internationaux tel que l’Onu. Et que cette manière de procéder ne lui sied pas ou du moins que cette méthodologie n’est pas bonne. ‘’Il faut aller aux sources sous-jacentes de cette méthodologie’’ a-t-il affirmé.
Après le Gpp, il a pris le cas des barrages tenus par des ‘’jeunes patriotes’’, 215 c’est le nombre de barrages repérés. Et selon l’accusation, ils s’en prenaient aux ressortissants de la Cedeao. Pour lui sur 77 référents, 40 se basent sur des ‘’oui-dire anonymes ‘’, un seul sur une Ong et un sur l’Onu. Il n’y a pas de crimes étayés par des sources cohérentes. ME Knoops à conclu qu’à la vue de ce qui précède, on peut dire que l’accusation n’a pas suffisamment de preuves.
Pour lui la les éléments de’ preuves sont sous-jacentes et la défense va démonter que c’est du faux. Aussi il continue pour dire qu’avec les ‘’oui-dire anonymes’’ on ne peut rien vérifier. Or la chambre veut la fiabilité des faits. Les ‘’Oui-dire anonymes manquent de crédibilités, de fiabilités. Il a appuyé sa plaidoirie sur plusieurs exemples qui sont basés des ‘’oui-dire anonymes’’. L’avocat de Blé Goudé a soutenu que les quelques accusations qui avaient des preuves, ont été rédigé par la police ou l’Onu.
Or ‘’les rapports de police pris avec circonscription sont biaisés et non fiable. Les procédures criminelles s’appuient aussi sur des ‘’oui-dire’’ a révèle Me Knoops. C’est la même chose pour l’Onu. Selon lui, les rapports doivent être évalués au cas par cas. Il a conclu définitivement en disant qu’on pouvait utiliser les ‘’oui-dire’’ devant la chambre. Mais les ‘’ouï-dire anonyme’’ cela doit se faire seulement dans le cas de la ‘’jurisprudence’’. Un vrai cours de droit. La saignée continuera le lundi 19 novembre 2018 avec Me Gougnon un autre avocat de la défense.
K.J