Cpi : Ouverture du procès le 12 novembre 2018, Gbagbo plus que jamais gonflé à bloc
10 novembre 2018Le prisonnier le plus célèbre de Schveningen (Hollande) sortira bientôt mais avant cela, il doit un dernier passage devant les juges de cette cour.
Signalons que selon les spécialistes du droit ce procès est l’un des plus long en terme durée et onéreux en terme d’argent du monde. Tout le monde est essoufflé par ce procès. Les derniers événements en Côte d’Ivoire, les élections couplées municipales et régionales du 13 octobre 2018, ont tourné à l’avantage de Gbagbo. Cela a permis aux juges de la cour de connaitre le vrai visage du Rdr. A cela s’ajoute le fait que le déplacement de 88 témoins à la Haye n’a servi à riens. Car, ils n’ont pas pu trouver quoi que ce soi qui puisse inculper Gbagbo.
Aussi Parmi ces témoins, on vu défilé toutes de personnes, des analphabètes aux soit disant experts. Parmi ceux-ci, il y’a un militaire qui a perdu la langue lorsque l’avocat de son propre camp lui demandait le nom de son village. Sékongo Sié c’est de lui qu’il s’agit est resté étonné. Tellement ils ont été conditionné et stéréotypé avant leur départ de la Côte d’Ivoire pour la Côte ‘Ivoire. Ce lundi 12 novembre 2018, commence le début de la libération de Gbagbo.
Tous es témoins précités n’ont pas pu prouver la culpabilité de Gbagbo dans le fameux plan ‘’commun’’ qui relève de la pure imagination de la Procureure Fatou Ben Souda. Maintenant que la parole sera à la défense ‘’c’est gâté’’ comme aiment à le dire les Ivoiriens. Avec les solides preuves qu’ont les avocats de Gbagbo et de Blé Goudé contre l’accusation, il faut noter que ce procès tournera court. C’est-à-dire que le procès ne mettre plus de temps. Malgré les violents coups qu’il a reçu, décès de son jumeau Aboudramane Sangaré, Marcel Gossio, Firmin Kouakou tous des cadres du Fpi , le Woody selon les échos qui nous parviennent tient bon. C’est vrai que les gens ont cru que la mort d’Aboudramane Sangaré allait le fragiliser mais comme un bananier le Woody renait toujours des grosses douleurs. C’est pourquoi il a promis à son ‘’sang’’ qu’il tiendra bon. Et il sortira de cet enfer. Car il ‘’doit’’ cela à Aboudramane Sangaré.
Et par ricochet à toute la Côte d’Ivoire. Paradoxe des paradoxes au moment où les signaux sont verts pour Gbagbo concernant sa sortie, le pouvoir de Ouattara ne fait que s’enliser dans des grèves à n’en point finir. Les Ivoiriens à qui sont gouvernement brandi la chicote au lieu de la carotte à chaque revendication, semblent immunisés dorénavant. Pour preuve les syndicats de la santé qui sont en grève actuellement ont décidé de durcir le ton, lorsque certains grévistes ont été arrêtés. Le temps est vraiment le second nom de Dieu.
Koudou Jean