6 novembre 2004-6 novembre 2018 : cela fait 14 ans que la licorne se réfugiait à l’hôtel Ivoire
6 novembre 2018Face à la détermination des jeunes patriotes Ivoiriens très remontés après la destruction des aéronefs à Yamoussoukro le 6 novembre 2004.
Souventes fois le peuple ivoirien sort de son lit comme un fleuve pour réclamer justice et cela en dépit des dangers qui le guettent. C’est ce qui s’est passé dans le mois de novembre 2004 sur les bords de la lagune Ebrié. Lorsque ce peuple épris de justice appris que la force Licorne appartenant à la France se dirigeait vers la résidence du Président de république à Cocody pour le prendre selon un reporter de Reuters qui était sur place. Des chars de cette force mystérique se sont dirigés vers chez « Les Gbagbo ».
Un appel a été lancé par le président de cette jeunesse à l’époque qui était Blé Goudé pour faire mouvement vers l’hôtel Ivoire où ses chars avaient fait escale pour ensuite continuer leur chemin à la résidence de Gbagbo. C’était le 9 novembre 2004. Comme des fourmis les jeunes patriotes avaient envahis le boulevard menant à l’Ivoire et encerclés les jeunes soldats de la force Licorne. Pris de peur ils ont ouvert le feu sur les jeunes patriotes aux mains nues faisant des morts dans le camp de cette jeunesse patriote. On dénombre au moins 57 selon le gouvernement. Interrogé plus tard sur cet acte, les responsables de cette force ont répondu qu’ils ont ouvert le feu par ce qu’ils voulaient se frayer un chemin.
Des années plus tard la force Licorne n’est plus là, mais la présence de l’armée Française se fait sentir sur le sol Ivoirien. En 2018, le Fpi qui jadis a affronté les mains nues cette force étrangère n’est plus au pouvoir. C’est Ouattara leur chouchou qui est là depuis près d’une décennie. Mais ce que les Ivoiriens ne comprennent pas c’est le renouvellement des guérites du 43 e Bima (Bataillon d’Infanterie Maritime) situé à Port Bouet. Que mijote cette force encore ? Prépare-t-elle la guerre ? Si oui contre qui ? Ce qui est sûr le général Poncet qui est sur le théâtre des opérations à dit nous citons : « Si tu veux voir Dieu va en Côte d’Ivoire ». L’histoire continue…
K.J