Opposition : Le Président de la Jeds arrêté puis relâché, Les Gor(Gbagbo ou Rien) ont fait montre d’une belle solidarité autour de leur leader
21 septembre 2018Les temps ont changé et beaucoup n’entendent pas cela de cette oreille, à force de les faire passer par le feu, les Ivoiriens n’ont plus peur de quoique ce soit, face à un pouvoir qui n’a pour seul argument que la force. Demander la reforme de la Cei et le report des élections locales, est-ce un crime de lèse majesté ?
C’est en Côte d’Ivoire qu’on voit cela. Pour avoir dites ces choses lors d’un meeting à Anono (Cocody) le samedi 15 septembre 2018 passé, Innocent K. Jpdci urbaine et Koua Justin de Jeds (Ensemble pour la Souveraineté et la Démocratie) ont été interpellé. Mais le pouvoir a eu préféré gardé le Président de la Jeds depuis hier (jeudi 20 septembre 2018 jusqu’au matin du vendredi 21 septembre. Une relaxe qui est due à une forte pression de la rue et de la diplomatie occidentale. Précisément de l’Ue selon des indiscrétions. Aujourd’hui beaucoup ont coulé sous les ponts et le monde entier a découvert enfin le vrai visage de Ouattara. Ses soutiens d’hier ont commencé à le lâché petit-à-petit.
Ses dernières sorties se font maintenant vers le monde Arabe et Chinois. Pourtant son parti avait critiqué dans le temps Gbagbo parce qu’il sollicitait de plus en plus les Chinois dans la construction des Ouvrages publiques. Pour exemple la construction de la maison des députés de Yamoussoukro. Revenons à la libération de Koua Justin, il faut le dire tout net, les Ivoiriens sont devenus de plus en plus solidaires. Dès ce matin, ils étaient postés devant la préfecture de police au Plateau où ils soupçonnaient la présence de Koua Justin. Dans les heures qui ont suivies, l’on a appris la bonne nouvelle. Koua a été libéré. Il faut noter le poids dans cette lutte de Dahi Nestor le vice –Président de la JFpi qui a pesé de toutes ses forces pour la libération de son compagnon de lutte.
C’est lui qui a donné un ultimatum de 24 heures au pouvoir libéré Koua Justin. Il faut dire que ces deux jeunes leaders ont connu des vertes et des très vertes dans les prisons de Toumodi, au camp pénal de Bouaké et à la prison de Katiola. Donc ce sont des amis liés par des moments de peines que rien ne pourra les faire fléchir. A cela s’ajoute le fait que les Ivoiriens sont fatigués de ce régime qui pour un ‘’oui’’ ou pour un ‘’non’’ emprisonne les honnêtes citoyens. Ils ont les nerfs à fleur de peau et sont à en découdre avec Ouattara selon le constat fait devant la préfecture de police. Il est temps qu’il mette balle à terre…
Koudou Jean