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Côte d’Ivoire : Ministres pléthoriques pour un pays qui  se veut émergeant

Côte d’Ivoire : Ministres pléthoriques pour un pays qui se veut émergeant

11 juillet 2018 0 Par Jean Claude Deli

La Côte d’Ivoire est un petit  pays de 322.462 Km2 et d’une population qui dépasse les 25 millions d’habitants. C’est dans ce pays donc que viennent de prendre fonction 36 ministres et 5 secrétaires d’Etats.

Au moment où la population Ivoirienne croupis sous le poids de la pauvreté et souffre  plus que jamais au plus fort sa jeune histoire, où des Ivoiriens ne sachant où dormir et passent la nuit dans les cimetières, c’est là que le nombre de ministres atteint une croissance exponentielle. Aujourd’hui lorsque vous parcourez les communes d’Abidjan et de l’intérieur du pays, la pauvreté a atteint le seuil de l’intolérable. A quoi serviront cette quarantaine de ministères. Pourquoi ne pas réduire le nombre de ministères et les budgets à eux alloués pour parer aux plus pressés.

C’est-à-dire promouvoir une politique de l’emploi pour la jeunesse en construisant plus d’usines et mettre fin aux rattrapages ethniques. Promouvoir également une vraie politique de logements sociaux. « Des logements sociaux » accessibles à tous. Nous n’avons pas dit des maisons où rentrer en possession de vos clés, il faut payer au moins 8 millions et des frais d’exorbitants de 30.000 frs  de frais de dossiers même si ceux-ci venaient être rejetés. Continuer de construire plus d’infrastructures routières, réduire le coût du transport. Donner les mêmes chances de réussites à chaque jeune Ivoirien. C’est de cela les Ivoiriens pont besoin et non chercher à récompenser ses alliés. A quoi sert un ministre de la ville ? Ceux qui ne sont pas de la ville ne sont-ce pas concernés par ce ministère ? On crée un ministère de l’hydraulique à côté d’un ministère de l’assainissement et de la salubrité. Vraiment, nous ne comprenons pas. Un ministère aussi de l’environnement durable, on pourrait regrouper tout cela en un. Il y’a en a beaucoup qu’on pouvait regrouper pour faire des économies. Nous y reviendrons…

Koudou Jean