M. Koffi Daniel : «Nous voulons exerxer en tant qu’inspecteurs »

A la suite de l’assemblée générale ordinaire du collectif des inspecteurs A 5 , A6 ,A 7 qui s’est tenu le samedi 30 juin 2018 à la paroisse Sainte Dominique du Plateau Dokoui , le président de ce collectif (porté sur les fonds baptismaux le 4 avril 2018 ), s’est prêté aux questions de Linstant.info

Présentez vous à nos lecteurs ?

Je suis  l’inspecteur Koffi Daniel Inspecteur Pédagogique Principale, président du collectif des Inspecteurs A5, A6, A7

Vous avez dit tout à l’heure que vous n’avez pas de problème avec l’emploi mais avec la fonction. Expliquer ?

Oui parce que ce concours nous  donne directement droit à l’emploi. Mais pour la fonction le ministère de l’Education Nationale et de l’Enseignement Technique veut nommer les autres en tant qu’inspecteur C’est ce groupe de ces inspecteurs que le ministère peut  choisir quelques uns  pour nommer  à l’inspection générale. Nous disons non. Si c’est comme ça, Cela veut dire qu’il y’a un groupe qui va avoir l’emploi  et un autre qui aura l’emploi et la fonction. Tout le monde doit pouvoir exercer en tant qu’inspecteur.

Est-ce que les inspecteurs qui viennent d’être nommés seront présents au poste à la rentrée prochaine ? Un mot pour les rassurer ?

Pour les attestations de présence, tout le monde a peut être trouvé une attestation de présence dans son établissement et le ministère nous fait prendre des services dans nos établissements, alors que nous ne devons plus prendre de service dans nos établissements. On doit prendre service dans nos nouveaux emplois.

A partir de la rentrée prochaine, ceux qui ne seront pas dans leurs établissements d’origine n’auront-ils pas de problèmes avec le ministère ?

A partir de fin mars, on ne va plus agir comme des professeurs mais comme des inspecteurs. Dès la rentrée prochaine, nous allons plus prendre la craie.

Le nombre total des inspecteurs admis à ce concours ?

Nous sommes plus de 1500, il y’a environ 1450 qui sont des les établissements ; le reste elle exerce dans les différents ministères mais qui ont suivi le même concours. Nous sommes pas nombreux parce que la banque mondiale a fait des études et à montrer que le système éducatif ivoirien n’a pas d’encadrement. Et ils ont demandé qu’il ait 3.000 postes d’inspecteurs principaux, 2000 inspecteurs en chef et 1000 inspecteurs généraux et ce concours a été relancé même cette année. Donc si, on avait été nombreux comme vous le dites, on n’allait pas relancer le concours cette année et les résultats ne sont pas encore sortis. Il y’a encore un manque d’inspecteurs.

Dernier mot

Il faut que les autres ministères réagissent, tiennent compte qu’il n’y a pas, d’encadrement au niveau de l’éducation nationale. Il faut un encadrement adéquat, un système éducatif où nous examinerons. Il faut un encadrement performant. Or s’il n’y a pas d’encadrement c’est comme le ministère naviguait à vue dans le désert.

Notre problème, il faut que nous exercions en tant qu’inspecteur. Je suis inspecteur, je dois encadrer…c’est tout. Si j’exerce je beneficie des indemnités. Alors je n’exerce pas, je ne peux pas jouir des indemnités.

Réalisé par JC DELI