13 eme rejet de demande de liberté provisoire de Gbagbo, et si sa liberté se trouvait en Côte d’Ivoire ?
27 avril 2018
A chaque fois que son équipe de défense demande une demande de liberté provisoire, elles sont rejetées en bloque par la cours. Mettant dans le désarroi les sympathisants et les militants de Gbagbo. C’est tout comme, il n’y a plus d’espoir de sortie pour lui. Tout le monde attend une manne du ciel. Or la liberté de Gbagbo se trouve en Côte d’Ivoire. Comment ?
Il revient aux militants de Gbagbo de se mettre en branle pour leur champion. C’est vrai, ils l’ont essayé plusieurs fois et à maintes reprises, ils ont tété maté dans le sang par le pouvoir en place. L’on se souvient de brutalité avec laquelle le doyen Aboudramane Sangaré (plus de 70 ans) et l’ancien président de l’assemblée nationale Mamadou Coulibaly lors d’une marche de l’opposition devant les sapeurs pompiers de l’indénié. Ils ont été arrêtés puis relâché. Mais cela ne les a pas empêché de reconduire d’autres marches.
Aujourd’hui l’Eds (Ensemble pour la démocratie et la souveraineté) est le bienvenu pour résoudre ce problème. Mais il faut reconnaitre que les militants de l’opposition, tant bien que d’autres ont le culot d’affrontement la soldatesque de Ouattara dans la rue, les autres gagnés par la peur ont rebroussé chemin. Ce qui fait que les forces de l’ordre arrivent à les contenir et les dissuader. Ne dit-on pas que le pouvoir appartient au peuple ? Pourquoi les militants de l’opposition ont-ils peur de battre le macadam ? Et chaque fois après les marches, ceux sont les arrestations, les emprisonnements. Des blessés inutiles.
Tant que les militants de l’opposition auront peur de sortir, les demandes de liberté provisoire de Gbagbo seront toujours rejetées. Sûrement que la communauté internationale se dit que Gbagbo ne représente plus grande chose en Côte d’Ivoire. C’est il faut aller à la fête de liberté qui se tient à Gagnoa pour montrer aux yeux du monde que Gbagbo reste le n°1 en matière de popularité en Côte d’Ivoire.
JC DELI